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Par Hixache le 25 Août 2021 à 19:53
La vie rêvée des vers, je les vois, et j'y songe,
Je songe à leur joliesse, à leur air sympathique,
Ainsi qu'à leur souplesse, à leur erre tellurique...
Leur vie va s'avançant de la terre qu'ils rongent.
Saisissant la matière, ils sont tels des éponges,
Ils l'ingèrent allant, tels des héros mythiques
En quête de destin, ces longs et lents lombrics...
S'ils savent se faire courts, il se peut qu'ils s'allongent.
Facteurs d'aération, dans le monde chtonien,
Ils allègent les sols, font de leurs maux des biens,
Mais ils sont ignorés, d'essence souterraine.
Il arrive parfois, coupe ingrate et fatale,
Qu'un fer glacé les tranche, en deux parties égales,
Comme un double hémistiche, allure souveraine.
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Par Hixache le 8 Août 2021 à 08:48
Lorsque cesse l'averse et que vient l'éclaircie
Que progressivement disparaissent les traces
Sur l'asphalte laissées de mon âme s'efface
Comme la terre ce qui l'avait rembrunie
Avant que les gouttes n'évaporent leur lie
J'observe la beauté de ces perles qui passent
S'immobilisent et glissent de guerre lasse
La pensée se colore de mélancolie
Rien ne dure et tout fuit message de la pluie
À l'homme murmurant Tout vient qui s'apprécie
Quand ton cœur est morose alors ne désespère
Chaque seconde et chaque goutte sont précieuses
Ta vie est une chance elle n'est malheureuse
C'est à toi de décider de son embellie
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Par Hixache le 7 Août 2021 à 08:27
Comme le retour retentissant de la cloche
Qui rythme régulière le retour des heures
Indifférente insensible bonheur malheur
Je sens par ce rappel doux que le terme approche
Même heureux je me dis que quelque chose cloche
En la sérénité vient tout à coup le heurt
Trait de mélancolie dans le flou des couleurs
Serais-je trop heureux Qui me fait ce reproche
Le temps vient de la fin Nul ne peut l'ignorer
Les morts du cimetière ont fini d'exister
Ne furent-ils vivants Qu'en est-il de leur âme
De leurs rudes tourments de leurs jolis moments
Comment être amoureux dans le fatal néant
La vie n'est-elle que l'inexorable drame
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Par Hixache le 10 Juillet 2021 à 07:52
Pour être de mon royaume
Pas de papier à remplir
Venir avec le sourire
Aimer presque tous les hommes
Car mon royaume se nomme
de nature et de poésie
J'accepte les convertis
Les erreurs passées je gomme
Pas d'allégeance pour moi
Soumission aux deux déesses
Et pas besoin de promesses
Tant bienheureuse est la loi
Ce sera comme Thélème
Beaucoup de simplicité
Relative liberté
On chante on cultive on aime
Oubli du monde des fous
Qui entraîne au précipice
Tant sont répandus les vices
Malheur toujours et partout
Pas d'écrans dans mon royaume
Des ailes et des pétales
Pas d'argent d'or de métal
Pas de vil ver dans la pomme
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Par Hixache le 2 Juillet 2021 à 20:55
L'espace vespéral bruit de sourdes rumeurs
La basse continue des bourdons qui bourdonnent
Fond du tableau sonore où tout là-bas résonne
Le coucou du coucou monotone chanteur
Se détachent plus près des trilles comme rumeur
D'invisibles oiseaux qui bavards s’époumonent
Le tout va s'harmonisant sans qu'aucun chef ne donne
Là le la la mesure ici jamais d'erreur
Le soleil déclinant doucement donne aux ombres
Toujours davantage leur expansion sombre
Et le voilà voilé par les droits peupliers
Mués à contre-jour en simples silhouettes
Près de moi le ballet des mouches ne s'arrête
Comme ma plume courant aux lignes du cahier
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