• Ma vie, telle est ma chance, elle est mieux que parfaite

    (Une fête continue n'est pas une fête),

    Ici ou là, quelques petits inconvénients,

    Mais je sais apprécier les modestes moments :

    Quelques graines semer, voir mon chat qui arrive,

    Un ami qui s'annonce, ouïr un chant de grive,

    Des mots en mon esprit forment un vers plaisant,

    J'en souris satisfait, intérieurement,

    Je pense à mon amie, source de mon bonheur,

    La providence m'a donné cette faveur,

    Ce privilège immense, et supérieur à tout,

    De vivre intensément ce sentiment si doux...


  • Pourquoi tapota-t-elle la patate à l'eau,

    Et se vêtit-elle pour laver la vaisselle

    Avec une veste d'un vert vif pas pastel,

    Au téléphone pas aphone allègre allô,

     

    Voire un égrillard comme sur un pédalo,

    Ou dans un canoë pagaie vers l'archipel,

    Tel donc le triste amant Tristan pensant à celle,

    Blanches mains, blonde, c'est Iseult qu'elle s'appelle.

     

    Face au défi des filles, faut pas se défiler,

    Ramer pour la ramener sans rien renverser,

    Ni les vers du sonnet, ni l'hiver du fond de l'âme,

     

    L'alarme à l’œil, mais plutôt tristesse que deuil,

    La vie déchire parfois la voile ou la feuille,

    En passant de la patate à l'épithalame.


  • La femme que tu es je ne puis que l'aimer

    Toi ma correspondance

    Ma corne d'abondance

    Mon cadeau permanent ma chance inespérée

     

    J'avais toujours rêvé mais rêve inachevé

    D'une si belle évidence

    Avec toi la providence

    Devient la certitude et le vœu réalité

     

    Mieux encor qu'un souhait plus belle qu'une fée

    Maintenant mon existence

    Est comme à son essence

    Car tu fais advenir mon être en vérité

     

    Nos rencontres sont de sereine intensité

    Pourvus de nos différences

    Proches par nos ressemblances

    Nous sentons comme un fait de nos cœurs l'unité

     

    Je n'en puis rendre compte en mots tant la beauté

    De la sublime expérience

    Est au-delà de l'immense

    Côtoyer de si près l'humaine déité


  • Le berger allemand

    Aux abois ment

    Il monte un mytho

    Je m'endormis tôt

    Dit-il sur un mou ton

    Sa femme émit des plaintes

    Et mit tout sur son dos

    Elle se voyait en sainte

    Mon mari est un fat chaud

    Qui tue les chats faux

    Il m'enferme à la ferme

    On demanda la clé au pâtre

    Pour mettre un terme

    À ses opinions opiniâtres


  • Il faudrait tout reprendre depuis le début...

    Quel début ? L’origine, oui mais quelle origine ?

    Celle de la science, ou l'autre, la divine ?

    Théorie du big-bang, ou Dieu et Belzébuth ?

     

    Quelle que soit l'option, le problème est le but :

    Tout cela pour cela ! Le résultat confine

    À l’absurde total. Reste au bout la morphine...

    Poète que je suis, j'en égare mon luth.

     

    Quelle que soit l'échelle, on descend, on descend.

    Terrible est le constat, aussi vrai qu'effrayant.

    D'abord voyons la mienne, ma modeste existence :

     

    Je l'aime tant ma vie, mais il faudra mourir...

    Quant à l'humanité, qui ne fait que souffrir,

    Elle tue la planète, en un fatal non-sens.





    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique