• La honte a un pays. Ce pays, c'est la France.

    Que soient maudits tous ces assassins de l'enfance.

     

    Le massacre des Innocents est encouragé,

    Et ils sont fiers, ces salauds, ces enragés.

     

    Et les survivants de cet holocauste iront

    À l'école où se transmettent les perversions.

     

    Car les adultes d'aujourd'hui, en plus d'assassins,

    Sont des dégénérés, obsédés et malsains.

     

    Pauvres enfants livrés à d'affreux désaxés,

    Venus salir les consciences des écoliers.

     

    Mon pays me fait honte, où s'ébrouent dans la fange

    Des démons excités pervertissant des anges.


  • L’éléphant dans son élément

    Se pavane dans la savane

    L'ailé paon et son ailée paonne

    Crient méchamment dans les grands champs

     

    Les poissons aux yeux globuleux

    Se font des bulles et pas de bile

    Des débuts de bancs pas débiles

    Pas de thèse chez ces taiseux

     

    Le chien de l'abbé aux abois

    A bu et boira dans son bol

    Laisse et collier mais pas d'école

    Le caniche a sa niche en bois

     

    Le vol impuni des oiseaux

    Énerve les rêves des gens

    « Nous nous voyons intelligents

    Mais ne sommes qu'oiseux zozos »


  • Le temps menaçant ne m'empêcha pas

    De me sortir au risque du déluge,

    Je ne sais plus comment cette idée l'eus-je,

    Mais toujours fut-il qu'elle s'échappa,

     

    Me pourmener m'étant revêche appât...

    Cependant l'averse ! Malheureux fus-je,

    Et trempé bien sûr, faute de refuge,

    Mais de la toux déjà l'on réchappa.

     

    Comment aurais-je pu goûter sinon

    Un plaisir que poètes dessinons

    Au fil de nos mots mis en pyramide :

     

    Socle étendu, mouvement ascendant,

    Nous élevons spirituellement,

    Ici la joie de l'éclaircie timide.


  • Naissent mes opinions tout droit de ma morale,

    Elle-même a sa source dans l'amour de la vie,

    Qu'au plus profond de moi doucement je chéris,

    C'est l'aune où je mesure et le bien et le mal :

     

    Je sépare aussi le normal et l'anormal,

    Je sais où sont l'évidence et les inepties,

    Le réel et les sottes idéologies,

    La beauté fascinante et la laideur vénale.

     

    Notre monde imparfait s'appuie sur des erreurs

    Incarnées par des imposteurs profanateurs,

    Des fauteurs de conflits goûtant la violence,

     

    Le pouvoir et l'argent dont ils sont idolâtres.

    Quand on aime la paix, comment peut-on se battre,

    Contre la déraison, le vice et son engeance ?


  • Perpétuellement règne l'impermanence

    Éternelle loi

    Regrettée parfois

    Quand est là le bonheur quand la joie est intense

     

    Mais il arrive aussi qu'inverse soit le sens

    Quand on sent le froid

    Qu'on ressent l'effroi

    Alors on prend son mal comme on dit en patience

     

    Viendront des jours meilleurs mon esprit me le dit

    Triste je souris

    C'est l'arc-en-ciel de l'âme au beau milieu des larmes

     

    Attendre espérer

    En laissant passer

    La colère irritée Viendra le temps du charme





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