• Savoir ménager dans sa vie des parenthèses,

    Se permettre d'oublier des obligations,

    S'autoriser des plaisirs variés en action,

    Se donner du bon temps, se sentir à son aise...

     

    Il faut qu'ici ou là les durs devoirs se taisent,

    Que s'exilent bien loin les corvées, les missions,

    Et l'obéissance et surtout les soumissions :

    Il faut se consacrer à des moments qui plaisent.

     

    Des îlots d'existence où la sensation prime,

    Seule chance qu'on a d'approcher du sublime.

    On risque sinon de mourir en regrettant,

     

    De se dire en bavant, encore un peu lucide :

    « Hélas... Si j'avais su ! Mais que j'étais stupide

    Quand je n'ai pas saisi le bonheur en passant... »

     


  • Elle se déplace dans l'espace Laura,

    Comme une reine environnée de belle aura,

    Qui sied aux majestés. Bonheur à qui l'aura

    Dans ses bras, dans son lit, qu'importe si l'or a...


  • Il faut demander l'avis au Grand R :

    Pourquoi n'ai-je pas demandé la vie,

    Et puis quand elle me sera ravie,

    Jamais je n'irai plus dénigrant Terre.

     

    On naît, vit, parle, se meut, migre, enterre ;

    M'a-t-on fait signer quelconque devis ?

    Je vois, je vais, je fonce et je dévie,

    Tel que jamais je ne saurais m'en taire.

     

    À quoi ressemble ce Grand R, dis-moi ?

    Il ne faut pousser de grands cris des froids :

    Grand R, c'est le compagnon de grande I,

     

    Ils se marièrent un beau jour d'hiver,

    Leurs souvenirs ne datent pas d'I R,

    Je me soumis surtout comme j'ai ri.


  • In l'attinte d'elle

    J'su tout à l'foufelle

    L'palpitint à 100,

    Asteur à 200

    Ch'est ma caramelle

    De djous qu'elle est bielle

    Vins dins min gardin

    Vir ches tiots lapin

    Pis les glaines que brelles

    Qui s'croent des mervelles

    Cass'nade su mi pin

    D'min chicon l'gratin

    Avec ma donzelle

    Ch'est toudis parel

    In s'intind fin bin

    Depi l'cominchmint

    Ch'est tout chuc tout mel

    J'm'croros din l'chiel


  • Je me sens tel un nouvel Alceste

    Merde au monde à sa stupidité

    Je n'ai pas de culpabilité

    Je me sens comme un nouvel Oreste

     

    Fuir les gens sans demander mon reste

    Pourquoi chez les cons devoir rester

    Faut-il les vrais coupables tuer

    Pandémie, connerie, double peste

     

    Et fuite et silence face à ceux

    Assassins du bons sens précieux

    Par ses mots Hixache se défoule

     

    Verve satirique de l'esprit clair

    Goûtant la nature et le grand air

    Loin des écrans et des bruits des foules





    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique