• Je l'ai facile

    La larme

    M'alarme

    Je suis fragile

     

    Je suis sensible

    Émoi

    De Toi

    C'est indicible

     

    Je parais dur

    Mon âme

    Réclame

    Que ce soit pur

     

    Je suis ailleurs

    Je T'aime

    Tu m'aimes

    C'est le bonheur


  • Ils sont jaloux, envieux, enfants trot tôt sevrés,

    Trépignant après leur lolo, joujou, qu'ils voient,

    Qu'ils veulent attraper, avec leurs petits bras,

    Toujours insatisfaits, ils geignent en frustrés.

     

    Ils sont devenus grands, mais ils n'ont pas changé :

    Ils veulent posséder argent, postes, qu'ils croient

    Faits pour eux, parvenus, mus par l'unique loi

    De leur immense ego, sur leur nombril centrés.

     

    Ils ont l'amitié fausse, et le profit les guide,

    Ils n'ont aucun humour, et s'ils ne sont stupides,

    C'est que leurs facultés ne sont utilisées

     

    Qu'au service de leur intérêt bien compris.

    Et si un trublion dénonce l'infamie,

    Ils jouent à la victime et font les offusqués.


  • Dans mon monde on est franc, et pas retors ni fourbe,

    On est simple et direct, et pas calculateur,

    On aime la nature, attentif aux couleurs,

    De l'aile ou du pétale, on admire les courbes.

     

    Et l'on vit au grand air, on travaille la terre,

    On sourit aux amis, aux promeneurs passant,

    De tout, de rien, on parle, on dit ce qu'on ressent,

    Aucune hypocrisie, ni pensée délétère.

     

    Et l'on se rend service, en toute gratuité,

    On n'envisage pas de réciprocité,

    On se prête l'outil, on donne des conseils,

     

    On se dit ses soucis, ses peines et ses joies,

    Et sirotant sa bière, assis au banc de bois,

    L'on regarde content le coucher du soleil.

    Ma vie vraie


  • La caresse, j'aime le mot et la chose.

    La chose : on goûte autant la donner et la recevoir.

    Le mot, début ferme, comme la consonne occlusive par laquelle il commence, comme un contact complice : la main se pose, car est ce geste calme, qui fait ensuite frémir la carapace, avec le roulement aérien, c'est l'air de la tendresse et de la douceur, du ronronnement de plaisir, puis, c'est l'esse qui clôt le vocable entamé, perpétué, et s'achevant dans un souffle de jouissance, car est-ce ainsi que les âmes vivent.


  • Jolie, fidèle à son rendez-vous de six heures,

    La libellule pose sa légèreté

    Non loin de moi... Minutes d'immobilité...

    Sa parole est muette et je suis son diseur.

     

    « Si me contemplant tu sens l'élan du bonheur,

    Venir comme une espèce de félicité,

    Aux tréfonds de ton être ton cœur palpiter,

    C'est que tu devines en moi ton âme-sœur.

     

    Absente est-elle et je viens la représenter :

    C'est le divin pouvoir que m'ont donné les fées...

    Elle te dit 'Patience et surtout pas de peurs.

     

    Je pense à toi mon ami depuis ma cité,

    Bientôt reviendront nos beaux moments espérés...

    Ma messagère dit mon amoureuse humeur.' »

    Sur ses ailes





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