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Par Hixache le 5 Mars 2024 à 10:04
Certains livres, écrits pourtant par des auteurs reconnus, me donnent l'impression de n'être que des négligences formelles . Quand la notoriété s'est installée, une certaine gent lectrice est prête à tout admirer, jusqu'aux ouvrages dispensables. C'est en lisant Le naufragé de Bernhard, ennuyeux comme une pluie de février, que je me faisais une nouvelle fois cette réflexion. J'en retire cependant deux intérêts : un témoignage direct sur le génie pianistique de Gould, et ces quelques lignes qui m'ont fait sourire, moi qui ai toujours haï Mitterrand à cause de son hypocrisie de socialiste (pléonasme) :
« Les socialistes ne sont plus des socialistes, les socialistes d'aujourd'hui sont les nouveaux exploiteurs, de la graine de menteurs ! »
Quelques lignes plus haut, on trouve ces considérations qui vont bien pour la macronie ;
« Jamais notre pays n'avait atteint un tel état de décrépitude, jamais encore au cours de son histoire, il n'avait été gouverné par des gens aussi médiocres et donc sans caractère et stupides. Mais le peuple est bête, et il est trop faible pour changer quelque chose à cet état de décrépitude, il se laissait tout bonnement berner par des roublards assoiffés de pouvoir. »
Pour en revenir à l'hypocrisie socialiste je repense souvent à cette phrase de Stendhal dans La vie de Henry Brulard :
« Je ferai tout pour le bonheur du peuple mais j'aimerais mieux je crois passer quinze jours de chaque mois en prison que de vivre avec les habitants des boutiques. »
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Par Hixache le 26 Février 2024 à 18:08
La pluie, la pluie, la pluie, hémistiche facile
Mais très évocateur. Quand va-t-elle cesser ?
Je crois que maintenant nous en avons assez,
Un ajout de déprime en ces temps difficiles,
Atteignant durement mon cœur déjà fragile.
Vase communicants : l'humeur est abaissée
Quand je vois l'eau monter, c'est l'averse inversée.
Je m'ennuie, je m'ennuie. Et tout ce temps qui file...
Comme l'autre je dis : que d'eau, que d'eau, que d'eau,
Je lis Bâtons, chiffres et lettres de Queneau :
Ce recueil inégal mélange des bêtises
Sur la langue française, et, plus ou moins banales,
Des réflexions variées sous forme de journal.
Et la pluie continue pendant ces journées grises.
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Par Hixache le 23 Février 2024 à 10:56
Giraudoux, patronyme appelant la charade,
Je vous laisse l'idée, pour évoquer ici
Un curieux sien roman truffé de poésie,
Où il réimagine une suite à l'Iliade.
Les dieux sont toujours là, mais ils sont plutôt fades,
Et dans cette odyssée, perd sa suprématie,
Ulysse le rusé, second dans le récit :
C'est Elpénor que l'auteur fait monter en grade.
Physique disgracieux mais langue bien pendue,
Il vole la vedette à qui s'était perdu
Sur la mer dangereuse, espérant Pénélope.
Giraudoux nous promène avec ses personnages,
Propose ses réflexions, l'air de rien, au passage...
Bref ce roman la joie de lire développe.
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Par Hixache le 24 Janvier 2024 à 18:54
Exemple de roman que personne ne lit,
Sauf moi, bien entendu, bien lu devrais-je dire
(La double épanorthose est assez réussie,
Mais retarde la suite, elle va bien venir...)
La voici : ce roman que je lus fut écrit
Par un bon écrivain dont la prose s'admire :
Elle est souple et classique, efficace et choisie,
L'auteur ? André Maurois, un beau nom pour écrire !
D'ailleurs cet auteur fut de l'Académie membre.
Mais passons... Le roman ? Les roses de septembre.
L'image est explicite : un homme quinquagénaire,
Nom : Guillaume Fontane, écrivain vieillissant,
En quête de jeunesse intensément s'éprend...
Mais peut-elle aller à la source la rivière ?
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Par Hixache le 23 Janvier 2024 à 20:16
Gala galope, et au polo s'amuse
Gala tricote et fait un pull à Paul
Et tire sur la pelote sa muse
Aura chaud le poète en cas de pôle
Galamment Paul prête Gala à Max
Le gars l'amant l'aimant également
Paul jeune heureux et généreux dément
Toute jalousie Gala dit Max m'axe
Étrange trio L'on jase autour d'eux
Autour de l'autre délit Dali veut
Aussi être élu Art quand tu nous tiens
Salvador la slave adore il la peint
Il est grand le talent du catalan
Quant à Paul le caniche à Nusch l'attend
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