• Elle me va bien

    Et je lui conviens.

    Sensibilité

    À égalité.

    Je suis tout pareil

    Qu'Elle ma Soleille.

    Comme des oiseaux

    Nous planons très haut.

    Les âmes unies

    Comme au paradis.

    C'est terrestre aussi

    Le corps nous en dit.

    Douces confidences

    Sont des mots la danse.

    L'évident bonheur

    De ces quelques heures

    Me fait remercier

    La Divinité.

    Pour tant de bonté :

    L'avoir rencontrée.


  • Âme inquiète, âme en peine à broyer, ressasser

    Méticuleusement,

    Opiniâtrement,

    Les pensées obscurcies, les idées insensées,

     

    Sombres spéculations, je ne sais les chasser

    Systém atiquement,

    Ni méthodiquement,

    Pas à pas vient le jour où tout sera cassé.

     

    Approche l 'échéance, et la vie trépassée

    Définitivement,

    Donc éternellement :

    On n'a plus d'avenir, seulement du passé.

     

    Si la conscience est morte, alors tout est glacé,

    Anéantissement,

    L'espérance nous ment,

    Et se souviendront-ils, les amis délaissés ?

     

    Toutes les causes et les femmes embrassées,

    Voluptueusement,

    Si passionnément,

    Les voilà maintenant des oublis encrassées...

     

    Mais reviennent les sublimes jours de ma soleille,

    Vécus intensément,

    Délicieusement,

    Elle est ma providence, elle qui m'émerveille.


  • Avant la fin du monde et celle de ma vie,

    Je fais tout comme si rien ne devait finir,

    Sachant pourtant qu'un jour il me faudra mourir,

    Mais je chasse aussitôt l'idée de mon esprit.

     

    Alors viennent les projets, les désirs, les envies

    Plutôt que le passé, j'estime l'avenir :

    Je préfère l'espoir au triste repentir,

    Tant à faire encore et le temps n'a pas de prix.

     

    Qu'y puis-je si le monde est cruel et stupide ?

    Quand les médias voyeurs comptent les homicides,

    Il me faut échapper à tout ce qui pourrit.

     

    Alors j'aime, je sème, et je ris, et j'admire,

    Je m'évade au jardin, je me laisse séduire

    Par l'aile ou le nuage, ou par Toi qui souris.


  • J'attends patiemment impatient qu'arrive enfin

    Le jour délicieux des suaves caresses,

    J'attends que la douce ardente muse apparaisse,

    Radieuse elle illumine mon quotidien.

     

    L'entente après l'attente, elle avance, elle vient

    Mon amante fidèle... Oh, je connais la liesse

    Unique à chaque fois de certaines promesses :

    L'effusion, la fusion dans l'Amour souverain.

     

    Les corps sont différents mais les âmes pareilles.

    Ma vie s'épanouit aux rais de ma soleille.

    Contraires abolis, relatif absolu,

     

    Transitoire éternel, imperfection parfaite,

    Logique irrationnelle, et sereine est la fête,

    Légèreté profonde aux jours de sa venue.


  • Célébrer est l'avers, dénoncer le revers.

    C'est au nom de l'Amour que fermement j'accuse

    La violence affreuse, haine que je refuse,

    Actes, paroles ou gestes nés de pervers.

     

    C'est pourquoi je m'en prends notamment aux faux verts,

    Ennemis de la Nature, dont les propos abusent.

    Lassé de dénigrer, j'admire alors ma Muse,

    Rayonnant de printemps, en plein cœur de l'hiver.

     

    Elle me fait meilleur, elle est ma merveilleuse,

    Elle est mon âme-sœur, douce et parfois songeuse,

    Elle existe, elle est là. Comment désespérer

     

    Quand, sous mes yeux, mes doigts, je sens la Providence,

    Alors je dis merci la vie, mesurant cette chance

    À l'aune de l'infini, l'Amour étant sacré...





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