• Ne pas croire les croassements des écrans,

    Désagréables cris pour crétins crédules.

    Ne pas craindre le creux, ce serait ridicule,

    Car quoi ! Dirige ailleurs la flèche au mur ciblant.

     

    L'archer n'est pas Gérard, le dirigeant des bancs,

    Vois plutôt là ma zone au temps béni d'Hercule :

    Hors temps, le charmant songe accomplit le recul,

    Vise au chœur de l'antique où le court devient grand.

     

    Ferme était l'heureux trait, contours mythologiques,

    Notre époque est mesquine, écartée de l'épique ;

    Aux eaux mères d'alors salutaire plongeon.

     

    Vie rêvée, mais si vraie, grain de l'imaginaire,

    Toujours bon de partir, il fallait changer d'ère :

    Loi de l'éloignement, vaille-amant nous nageons.


  • Je ne serai point cardinal

    Je sais bien que ce poste honore

    S'il désoriente je l'ignore

    Où est où est l'original ?

     

    Transsude en éole fatal

    Le coq au clocher sot ténor

    Ce mué n'est jamais sonore

    Il souffre sous le vent hiémal

     

    Et quand vient l'estival oubli

    Aimant perdu pôle aboli

    Déboussolée l'aiguille folle

     

    Perd son repère et son latin

    Sans le but comment on l'atteint

    Père perdu règne le mol


  • Le grand ennui vide des jours

    Pourrit lentement l'existence,

    Creuse et vaine quand on y pense :

    On ne soulève un poids si lourd.

     

    Aux cris plaintifs le destin sourd

    Ne répond rien. Et son silence

    Ouvre plus grande la béance

    De quiconque cherche un secours.

     

    Et s'approfondit la détresse

    De qui supplie pour qu'apparaisse

    L'ombre du début d'un espoir,

     

    Pour que cesse enfin l'infortune...

    Hélas, ne se devine aucune

    Lueur à l'horizon noir.

     

     

     

    Quand je suis dans ma solitude,

    Je demande à ma volonté

    D'heureusement s'orienter,

    Car mon destin n'est pas si rude.

     

    L'Amour m'élève aux altitudes

    Heureuses de félicité,

    Délicieuses d volupté,

    Sublimes de béatitude.

     

    Je pense à ma chère âme-sœur,

    Ma Muse pleine de douceur,

    À son pur et charmant sourire,

     

    À l'harmonie de nos deux êtres,

    À ma chance de la connaître,

    À ce qui se fait ressentir.


  • Ma vie se conjugue au presque parfait :

    De mes chances,

    J'ai conscience.

    Ici-bas perfection ne se connaît.

     

    Quel être veille sur moi ? Je ne sais.

    Providence,

    Et confiance

    Aux confins du bonheur donnent accès.

     

    Mon ange est de chair, elle est mon soleil,

    Ma muse, ma fée, elle m'émerveille

    Chaque jour.

     

    Ma vie se conjugue à son beau présent,

    S'accorde à son être idéalement...

    Quel Amour !


  • Elle ne manquait pas d'atouts,

    La sublime demoiselle,

    Elle était phtisique et belle,

    Même était jolie sa toux.

     

    Quand tousse Nafissatou,

    Elle oublie d'être rebelle ;

    L'agneau, lui bêle et re-bêle,

    Miaule et re-miaule matou,

     

    Elle par la toux coupait

    La chique et tout s'arrêtait,

    Car tressautait sa poitrine,

     

    Comme de vivants coussins :

    C'est la joie de l'atout-seins

    (Joie de la gent masculine...)





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