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Par Hixache le 6 Décembre 2018 à 20:38
Forcément j'y pense comment n'y pas penser
J'imagine de charmantes scènes lascives
Et diverses ouvertures de perspectives
Des exaltations et des soupirs insensés
C'est assez souffert des cruautés du passé
Voir enfin le bonheur espéré qui arrive
Sous les traits de celle qui la vie enjolive
La plénitude que rien ne peut dépasser
Rêver mais rester dans les limites du rêve
Puisqu'il faudra que nécessairement s'achève
La visite gratuite des vains paradis
Ils nourrissent l'esprit de grandes espérances
Et de prières pour l'effective présence
De la muse mystérieuse qui mon cœur prit
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Par Hixache le 5 Décembre 2018 à 16:22
Les Grecs de l'Antiquité, les écrits bibliques,
Les sagesse de bien des civilisations,
Dispensent les justes similaires leçons
Dans l'analyse des actions pathétiques.
Nous penchant sur les phénomènes historiques
Nous nous résolvons aux mêmes constatations :
Les générations précédentes imitons,
À croire que n'existe pas l'esprit critique.
Cependant notre ère a sa spécificité :
Elle peut en finir avec l'humanité,
Et semble éprouver la sinistre jouissance
D'accélérer encor le fatal processus :
Ils ont déjà trop et en veulent toujours plus,
Et l'orgueil et l'hybris mènent leurs existences.
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Par Hixache le 4 Décembre 2018 à 21:08
Tentante une porte inattendument s'entrouvre
Comme une invitation
Au-delà du seuil se peut-il que je découvre
Comme une initiation
L'expérience me souffle doucement « Prudence »
Comme une rétention
Mais une autre voix me glisse « Saisis ta chance »
Comme une exaltation
J'approche prudemment de la plane surface
Comme une tentation
Faut-il s'immobiliser quand le destin passe
Comme une permission
Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée
Comme une citation
Je sens une présence de l'autre côté
Comme une sensation
Entre les mots et les êtres c'est le mystère
Comme une incantation
De l'inespéré lors du passage sur terre
Comme une incarnation
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Par Hixache le 3 Décembre 2018 à 21:40
J'apprécie ces cadeaux que la vie distribue,
Un regard d'inconnue au détour d'une rue,
De beaux messages d'une lectrice assidue,
La voix téléphonée de l'amante perdue.
J'accorde à ces gestes divers et savoureux
Une valeur suprême qui me rend heureux,
Rien qui ne soit artificiel ni dispendieux,
Sourire sur les lèvres et lumière aux yeux.
La vie est là simple et tranquille, c'est Verlaine
Qui disait cette phrase de sagesse pleine.
Quand on a l'âme sensible on aime qu'amène
En elle la vie ces riens qui lui appartiennent.
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Par Hixache le 2 Décembre 2018 à 15:12
Comme promis, voici versifiée une version vérifiée de ce qui se passa (comme el con d'or, qui ne fit que passer, mais le passif fut lourd!) le 2 décembre 2015, ou plutôt les traces laissées sur ma personne, car, pour les faits, je vous invite à lire ou relire d'autres passages.
Voici donc ce que ce passé m'inspire, alors que l'avenir m'aspire, et que le présent est soupir…
Que devient cette Alice pleine de vice ?
Que devient cette Marie pleine de grâce ?
Que devient cette Lucie pleine de vide ?
Elles n'avaient rien des trois Parques,
Même si je leur dois une part de mon destin.
Elles ont fait sur mon âme quelques marques…
Leur arrive-t-il d'être des êtres qu'atteint
Le remords d'avoir agi de travers ?
D'avoir parlé de travers ?
De s'être soumises à une sous-miss,
Une mauvaise actrice,
Une dénonciactrice,
Une calomniactrice ?
Certaines femmes déshonorent le genre féminin,
En dégoûtent les hommes dont Juan,
Le séducteur impénitent ;
Je vois d'ici Lovelace perspicace
Qui se lasse, qui se casse,
Valmont qui se glace,
Casanova qui s'efface.
Perceval se fit ermite,
Il n'épata pas la galerie :
C'est la version du mythe
Que l'on oublie.
Mieux vaut être seul
Que mâle acconnepagné.
Coudre le linceul
Sur ses espoirs désespérés.
Et pourtant je voudrais que le bonheur m'atteigne,
Ainsi qu'il atteignit l'intelligent Montaigne,
Quand il vit venir à lui Marie de Gournay,
J'ai bien une rime ici, mais je la tairai.
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