• Forcément j'y pense comment n'y pas penser

    J'imagine de charmantes scènes lascives

    Et diverses ouvertures de perspectives

    Des exaltations et des soupirs insensés

     

    C'est assez souffert des cruautés du passé

    Voir enfin le bonheur espéré qui arrive

    Sous les traits de celle qui la vie enjolive

    La plénitude que rien ne peut dépasser

     

    Rêver mais rester dans les limites du rêve

    Puisqu'il faudra que nécessairement s'achève

    La visite gratuite des vains paradis

     

    Ils nourrissent l'esprit de grandes espérances

    Et de prières pour  l'effective présence

    De la muse mystérieuse qui mon cœur prit


  • Les Grecs de l'Antiquité, les écrits bibliques,

    Les sagesse de bien des civilisations,

    Dispensent les justes similaires leçons

    Dans l'analyse des actions pathétiques.

     

    Nous penchant sur les phénomènes historiques

    Nous nous résolvons aux mêmes constatations :

    Les générations précédentes imitons,

    À croire que n'existe pas l'esprit critique.

     

    Cependant notre ère a sa spécificité :

    Elle peut en finir avec l'humanité,

    Et semble éprouver la sinistre jouissance

     

    D'accélérer encor le fatal processus :

    Ils ont déjà trop et en veulent toujours plus,

    Et l'orgueil et l'hybris mènent leurs existences.


  • Tentante une porte inattendument s'entrouvre

    Comme une invitation

    Au-delà du seuil se peut-il que je découvre

    Comme une initiation

    L'expérience me souffle doucement « Prudence »

    Comme une rétention

    Mais une autre voix me glisse « Saisis ta chance »

    Comme une exaltation

    J'approche prudemment de la plane surface

    Comme une tentation

    Faut-il s'immobiliser quand le destin passe

    Comme une permission

    Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée

    Comme une citation

    Je sens une présence de l'autre côté

    Comme une sensation

    Entre les mots et les êtres c'est le mystère

    Comme une incantation

    De l'inespéré lors du passage sur terre

    Comme une incarnation


  • J'apprécie ces cadeaux que la vie distribue,

    Un regard d'inconnue au détour d'une rue,

    De beaux messages d'une lectrice assidue,

    La voix téléphonée de l'amante perdue.

     

    J'accorde à ces gestes divers et savoureux

    Une valeur suprême qui me rend heureux,

    Rien qui ne soit artificiel ni dispendieux, 

    Sourire sur les lèvres et lumière aux yeux.

     

    La vie est là simple et tranquille, c'est Verlaine

    Qui disait cette phrase de sagesse pleine.

    Quand on a l'âme sensible on aime qu'amène

    En elle la vie ces riens qui lui appartiennent.

     


  • Comme promis, voici versifiée une version vérifiée de ce qui se passa (comme el con d'or, qui ne fit que passer, mais le passif fut lourd!) le 2 décembre 2015, ou plutôt les traces laissées sur ma personne, car, pour les faits, je vous invite à lire ou relire d'autres passages.

    Voici donc ce que ce passé m'inspire, alors que l'avenir m'aspire, et que le présent est soupir…

     

    Que devient cette Alice pleine de vice ?

    Que devient cette Marie pleine de grâce ?

    Que devient cette Lucie pleine de vide ?

    Elles n'avaient rien des trois Parques,

    Même si je leur dois une part de mon destin.

    Elles ont fait sur mon âme quelques marques…

    Leur arrive-t-il d'être des êtres qu'atteint

    Le remords d'avoir agi de travers ?

    D'avoir parlé de travers ?

    De s'être soumises à une sous-miss,

    Une mauvaise actrice,

    Une dénonciactrice,

    Une calomniactrice ?

    Certaines femmes déshonorent le genre féminin,

    En dégoûtent les hommes dont Juan,

    Le séducteur impénitent ;

    Je vois d'ici Lovelace perspicace

    Qui se lasse, qui se casse,

    Valmont qui se glace,

    Casanova qui s'efface.

    Perceval se fit ermite,

    Il n'épata pas la galerie :

    C'est la version du mythe

    Que l'on oublie.

    Mieux vaut être seul

    Que mâle acconnepagné.

    Coudre le linceul

    Sur ses espoirs désespérés.

    Et pourtant je voudrais que le bonheur m'atteigne,

    Ainsi qu'il atteignit l'intelligent Montaigne,

    Quand il vit venir à lui Marie de Gournay,

    J'ai bien une rime ici, mais je la tairai.

     





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