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Le pouvoir dans les faits est aux mains de cyniques
Tyrans sur les fils de pantins démocratiques.
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Lors des cérémonies en fin de matinée
Au cimetière anglais, aux croix bien alignées,
Puis face au monument des morts pour la patrie,
Une triste pensée m'a traversé l'esprit :
Ces croix, ces noms, ne sont pas que des croix, des noms :
Ils ont vécu l'amour, l'amitié, l'ambition...
Tous ces hommes sont morts, eux qui auraient dû vivre
Le cours de l'existence, et voilà qu'on les livre
Sans qu'ils l'aient demandé à la vorace mort,
Sanglante est la moisson de tous ces jeunes corps.
Plus d'un siècle plus tard (quatre générations),
Je me dis, Dieu merci, qu'ils ne voient leur nation
Qu'ils chérissaient vraiment, le beau pays de France,
Aujourd'hui devenu si laid, si sot si rance.
C'est pour la liberté qu'ils se sont fait tuer,
Que diraient-ils devant cette médiocrité,
Ces asservissements, cette déliquescence,
Ces remises en question des justes évidences.
Au sommet de l'état, un président Macron,
En toute indignité, règne en vil fanfaron...
Mais passons, et pensons en ce jour d'armistice
Aux soldats valeureux, à leur haut sacrifice.
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Sur le monument aux morts, au long de la liste,
Que des noms masculins ! Que font les féministes ?
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Plus j'avance et plus tout m'est cher
Du soleil les rayons
Le vol des papillons
Les plaisirs du vin de la chair
Un tube de Stephan Eicher
Sur un microsillon
Et s'il pleut profitons
D'un abri de porte cochère
Le prix de ces choses c'est moi
Qui le donne en émoi
Pas de cotation à la bourse
Valeurs non monétaires
Ni calculs tarifaires
De mon bonheur simple à la source