Comme j'aime la vie, la nature, l'Amour,

À ses ennemis je m'opposerai toujours.

Que ferment les classes préparatoires

Littéraires, si c'est pour déformer

Une jeunesse qui aurait aimé

Se cultiver et nourrir des espoirs.

Mais que ces vœux s'avèrent illusoires

Lorsque deux des principaux débouchés :

Les écoles de commerce d'un côté

Sciences-Po de l'autre sont dépotoirs.

Ou bien l'on veut faire d'eux des rouages

D'un monde dont on connaît les ravages,

Ou bien l'on en fera des wokisés,

Décérébrés par des thèses fumeuses

Issues d'une sociologie miteuse...

Et la culture ? Et l'art ? Et la beauté ?

Les coupables se proclament victimes,

C'est le principe de la perversion,

Ils vous adressent des accusations,

Quand ce sont eux qui commettent le crime.

D'un côté le reproche est légitime,

De l'autre ce n'est qu'une diversion ;

Quand fonctionne la manipulation,

C'est la vérité vraie que l'on grime.

En secret ils fabriquent un complot,

Efficace d'abord par leurs réseaux ;

Certains soupçonneux ont alors des doutes,

L'enquête qui suit apporte des preuves,

Le système est fort, les gens ne s'émeuvent

Jusqu'au jour où la justice est en route.

Texte inspiré par deux nouvelles anecdotiques, mais symboliques, apprises ces derniers jours.

Le ministre de l'Éducation Nationale demande aux éducateurs (?) d'éveiller la conscience critique des élèves, mais en prenant soin de désigner l'ennemi. Pensez comme moi, vous penserez bien. Vous êtes libres de penser ce que vous voulez, c'est-à-dire ce que j'ai décidé qu'il fallait que vous voulussiez.

Des journalistes (?), autrement dit des propagandistes (Mélanchon-Macron) de France Télévision nous promettent qu'ils vont traquer les désinformateurs (NB sikildi-ilié)! Eux, qui relaient complaisamment la parole officielle et mensongère depuis des mois! Quel culot! Des complotistes, qui accusent ceux qui les dénoncent, d'être complotistes!

Madame le premier ministre est une gueuse,

Une affreuse, une chieuse, en plus vapoteuse !

Un sauveur nommé Olivier Giroud :

De ballons sevrés, quelques tentatives,

Son équipe parfois à la dérive,

Il courait partout, appelait beaucoup.

Il prenait des coups, eut mal au genou,

Deschamps s'apprêtait, erreur intuitive,

À le remplacer, mais l'initiative

Fut interrompue : en effet, tout à coup

Sur le côté gauche un centre précis,

Botté par Griezmann, vaillant lui aussi,

Au premier poteau, malgré Maguire,

Tête de Giroud, qui prit le meilleur

Sur le défenseur. Et but pour la France !

Signe du destin, leçon de morale :

Parfois de celui dont on dit du mal

Provient le salut, et la délivrance.