Les LFI (Ligue des Fanatiques Idiots)

Voudraient ressusciter de vieux et morts vestiges,

Des fantômes en chair, cela tient du prodige

Pour un parti athée, faire un miracle est beau !

 

La ligue est sous les ordres du roi des égos,

Près de Sa Sainteté des hommes et femmes liges

Tueront bientôt le père affreux qui les dirige,

Pour le moment on élimine les rivaux.

 

Mais afin de cacher ces luttes intestines

Raquel et Alexis, Mathilde et Clémentine

Feignent de croire (à moins qu'ils soient vraiment sérieux)

 

Au retour des SS et de « la bête immonde ».

Ces bobos antifas veulent qu'on oublie l'onde

De choc de Quatennens, ce pelé, ce galeux.

 

Bonus: sigles

Le NOM sera le nom du Nouvel Ordre Moral

Le PAPA sera le nom du Parti Anti Patriarcal Associatif

Le OUAF sera le nom de l'Organisation Unitaire Anti Fasciste,

 

qui s'associera avec l’Œuvre Universitaire Autonome et Fraternelle : OUAF OUAF

 

En prison direct le pénal t'y mène

Passant par la case qatarienne.

Les gens, anesthésiés par les mots médiatiques,

Par la soupe qu'on y sert, sont devenus crédules,

Au point d'ingurgiter des thèses ridicules,

Et d'obéir alors aux mots d'ordre merdiques.

 

Ils croient n'importe quoi, manquant d'esprit critique,

Le système scolaire en ayant fait des nuls,

Infichusd'analyse et du moindre recul,

Demi-habiles débiles, et même pas comiques.

 

On leur dit : « Sortez pas ! », les voilà qu'ils s'enferment,

« Pfizer va vous sauver », voilà qu'ils y croient ferme,

Et quand on leur fait peur, qu'on les infantilise,

 

Ils font ce qu'on leur dit, renonçant à penser,

Puisqu'on pense pour eux, et même l'insensé

Devient une évidence à leurs consciences grises.

Oui, la France est en finale, au stade final :

Macron la fait disparaître dans le global.

La démocratie est un bon système où pleuvent

Les interdits sans que personne s'en émeuve ;

Où les apôtres du Bien, sûrs de leur puissance,

Exercent impunément leur intolérance,

Où les lois sont dictées par les minorités,

Qui imposent à tous leurs stupides idées,

Où l'on ordonne à l’homme libre de se taire,

Au prétexte qu'il exprime un avis contraire,

Où la confusion, la collusion des pouvoirs

De l'argent, des écrans et des politicards

Éloigne du peuple ces prétendues élites,

Étonnées que la confiance en eux se délite,

Où tout est fait pour les puissants, pour les marchands,

Où l'on donne aux pauvres pour leur piquer l'argent,

Où l'on prône l'avortement, l'euthanasie,

Parce qu'on n'aime pas la vie, en démocratie,

Où Sainte-Vertu, telle qu'on nous la présente,

Se montre pour la délation encourageante ;

C'est le triomphe de ceux qui se disent victimes,

Qui trouvent des coupables de supposés crimes,

Où l'on entretient les citoyens dans l'inculture

Pour mieux exercer sa mollasse dictature,

Où le Système vous dit ce qu'il faut penser,

Quand bien même ce serait vraiment insensé,

Où l'on dresse les masses à coups de slogans,

Attrape-nigauds, ridicules, bien-pensants,

Où tout, tout, finit par ressembler à tout, tout,

Où la différence fait peur aux manitous,

Où l'état prétend niveler, mais par le bas,

Pour qu'aucune tête ne dépasse du tas,

Où l'on peut tout exprimer, mais attention,

Seulement ce qui est permis, ce qui est bon,

La démocratie, ayant besoin d'ennemis,

En crée grâce au suffixe à tout faire : phobie,

Elle n'aime pas ce qui est naturel, normal,

Elle impose ses nouvelles normes morales ;

La liberté n'est qu'un mot, n'y est qu'apparente :

C'est une dictature tyrannique et rampante,

Où l'enlaidissement, où l'avilissement,

Sont des sociétés l'universel ciment,

Où les fêtes sont sinistrement tristes,

Où le pouvoir subventionne de faux artistes,

Où l'on renonce pour toujours à être adulte,

Où la nouveauté fait l'objet d'un culte inculte,

Où des cons, tels Macron, peuvent se faire élire

Malgré leur nullité, et pire, réélire.