• Je rentre du jardin, fatigué, mais content :

    J'ai pris l'air, le soleil, j'ai travaillé la terre,

    Exercice physique aux muscles salutaire,

    En pensant aux semis, quand viendra le temps.

     

    Au chemin vicinal, qui jouxte mon terrain,

    Promènent des passants, quelques mots ordinaires,

    C'est la pause sociale, avec l'ami la bière,

    Quand l'heure de la pause apéritive vient.

     

    En répétant le geste, mon esprit vagabonde,

    Simple et pur ce bonheur, légères les secondes,...

    Que ne connaissent tous cette vie naturelle !

     

    Aux yeux s'ouvrent les fleurs, piaillent les oiseaux ;

    Ces moments de labeur méritent le repos.

    Rentré, près du feu vif... que la journée fut belle !


  • À la tête de l'état, nous trouvons un homme

    Non seulement nul humainement, mais aussi

    Un truand : j'espère que l'odeur de roussi

    Que je sens arriver depuis l'argent d'Alstom

     

    Deviendra l'incendie de l'infernal barnum,

    Emportant avec lui tout ce monde pourri

    Qu'on appelle pour faire court la macronie.

    Faisons des élections le grand référendum,

     

    Et chassons de son trône un tel individu,

    Puant de suffisance, et pervers, malotru,

    Calculateur vil, en même temps ridicule,

     

    N'aimant pas la France, encore moins les Français,

    Une starteupnécheune ! Où sont donc les succès

    De ce môme insolent, qui se prend pour Hercule ?


  • Alors, les cul-air-codés, vous voilà désactivés ? Votre avatar sur votre téléphone est mort ? Vous l'êtes donc un peu aussi. Vous allez goûter les plaisirs refusés par l'autoritarisme d'un président, d'un gouvernement, d'un parlement (eux représentants de la Nation ?) stupides et médiocres, sans parler d'un conseil constitutionnel fabiusé, père et fils, et Saint Pfizer. Vous allez subir l'inacceptable et mesurer l'atonie, la passivité de vos concitoyens, tout contents d'être surdosés, triple-piqués, pour pouvoir faire du sport, ou aller au cinéma, au restaurant. Vous vous direz, enfin : je me suis fait avoir, oui, et peut-être allez-vous comprendre la révolte des anti-passes, qui se battent depuis des mois pour l'exercice des libertés, pas seulement les leurs, mais aussi les vôtres, par anti-cipation ! Le passe vaccinal est une honte. Tomberez-vous dans le prochain piège comme vous êtes tombés dans le premier ? Macron va prétendre libérer quand bon lui semblera, puisque tel sera son bon plaisir, au compte-gouttes, peu à peu, mesure idiote par mesure idiote. Il attend simplement que le nombre de désactivés-emmerdés augmente, jusqu 'au point de bascule, qui tombera quelques jours avant les élections. Il espère (est-il con à ce point, ou les Français?) qu'il aura les voix de tous ceux qu'il aura libérés d'obligations ou d'interdictions illogiques, voir contre-productives, en plus de celles de ses fidèles (je ne comprends pas comment on peut suivre aveuglément un tel type).


  • J'aime la Nature, mais pas jadot,

    Pas cette fausse écologie peu verte,

    Ils font passer par profits et pertes

    Les beaux paysages hexagonaux.

     

    L’environnement pour eux a bon dos,

    Énergies renouvelables, oui, certes,

    Mais que font-ils quand on les alerte

    Sur la nocivité d'engins trop hauts,

     

    Trop laids, super-bétonnés à leurs pieds,

    Dont les pales ne tournent qu'à moitié

    Du temps, mais leur présence est permanente.

     

    Elles tuent les vaches et les oiseaux,

    Mais elles font entrer des capitaux,

    Pour le bien des riches du CAC-quarante.


  • Pour eux, nous n'existons qu'en tant que numéros,

    Une longue série qu'il faut domestiquer ;

    Pour nous faire intégrer leurs bases de données,

    Il s'agit tout d'abord de vider les cerveaux.

     

    Pour eux, seul vaut l'argent, leur pêche aux capitaux,

    Inventions de besoins par la publicité,

    Par l'appel à l'envie, d'avoir, de posséder,

    En passant par la mode, le goût du nouveau.

     

    Leur machine fatale emmène vers l’abîme

    L'entière humanité, la Terre qu'on abîme,

    Pour l'immédiat profit de manipulateurs,

     

    Cyniques immoraux, cherchant sans nulle honte,

    La complice adhésion, dans leurs sordides comptes,

    Des peuples, qu'ils conduisent tout droit au malheur.





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