• Ah ! Le délassement, la fatigue agréable :

    Plus de chaussure au pied, la journée au grand air...

    Satisfaction morale, et passion jardinière

    Me donnent du plaisir au soleil appréciable.

     

    Je vois en souriant les chênes, les érables,

    Et le charme, et le frêne, et les haies framboisières,

    Mus par la force de vie, l'énergie printanière,

    Ouvrir leurs feuillaisons, vert tendre et délectable.

     

    Et le vent fait bruisser harmonieusement

    Les feuilles par milliers aux peupliers en rang.

    Lentement le soleil, énergie généreuse,

     

    De l'horizon s'approche et je pense à ce jour,

    À ce bonheur qu'est ma vie, je pense à mon Amour,

    Mon âme-sœur, ma muse, à nos heures heureuses...


  • La vraie vie n'est pas dans les faux débats,

    Dans les vains discours électoralistes,

    Dans la langue de bois « antifasciste »,

    De tous ceux qui se trompent de combat,

     

    Ceux qui confondent le haut et le bas,

    Qui suivent Macron, la mauvaise piste,

    En rejoignant le chœur des mondialistes,

    Infernal cacophonique sabbat.

     

    La vraie vie n'est pas dans cette campagne,

    Où l'on joue bêtement à qui perd gagne,

    Non, la vraie vie est au cœur du jardin,

     

    Dans les boutons et les bourgeons qui s'ouvrent,

    Dans l'émerveillement de qui découvre

    La beauté simple du prochain matin.


  • "Nous sommes bien ici, n'est-ce pas ma chérie?

    Le beau chant des oiseaux, le charmant paysage, 

    Jolies fleurs dans les prés, sous les yeux des images

    De verdure partout, n'est-ce le paradis?"

     

    Tels étaient les propos du prévenant mari, 

    En son for satisfait, souhaitant le partage

    Avec sa douce amie de sentiments si sages.

    Sa mine renfrognée le trouva fort marri.

     

    Car l'enthousiasme à deux est un rude exercice, 

    Et l'on est refroidi si l'autre n'est complice...

    "Mais ma chère qu'as-tu? Je ne vois pas ta joie", 

     

    Dit-il, plein de sollicitude, à sa compagne.

    "Du crottin, de la bouse, elle pue ta campagne, 

    Des moustiques bruyants! Tu ne penses qu'à toi!"


  • Quand on y réfléchit, le matin ou le soir,

    (Précision temporelle inutile : cheville

    Juste anticipatoire pour la rime qui brille

    Dans ce présent vers quatre, afin que « dérisoire »

     

    Arrive justement, non superfétatoire,

    (car la rime en effet n'est pas une béquille,

    Mais c'est comme une mère à l'égard de sa fille,

    Dans un engendrement de type génitoire).

     

    Il reste à dire ici, après l'atermoiement,

    La suite du vers un, resté en suspens,

    La proposition principale complète :

     

    Voici donc le vers deux, tel qu'il aurait été

    (Faites la liaison, sans ambiguïté) :

    Combien dérisoire est telle actualité.

     


  • Le ciel gris morose et la fine pluie...

    J'attends mon amie, bonheur de mes jours,

    J'attends son appel, l'appel de l'amour,

    Je ronge mon frein, mes ongles, l'ennui.

     

    Je l'attendais tant ce jour d'aujourd'hui...

    Il est arrivé, c'est du temps le cours,

    Sans elle avec moi, qu'il me semble lourd,

    Ce temps de l'attente aux heures enfuies...

     

    Téléphone inerte, allez, vas-y, sonne !

    Et je l'allume, et il s'éteint... Personne...

    Et l'attente dure, et dure est l'attente :

     

    Condition douloureuse de l'amant,

    Entendant tic-tac indéfiniment...

    Jusqu'au doux moment : l'amante présente...

     

     




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