• Déplantant, replantant des tiges de pervenche,

    Me vient dans la pensée souvenir de Rousseau,

    Qui dans ses Confessions sur son passé se penche,

    Associant cette fleur au passé le plus beau.

     

    Homme fait devenu, lors d'une promenade,

    Il en aperçut là, sur le bord d'un talus,

    Aussitôt reconnue, son cœur battit chamade :

    Une image d'amante adressait son salut.

     

    À Jean-Jacques pensant qui pensait à l'amour

    (La pervenche d'hier et celle d’aujourd’hui),

    Je laisse mon esprit poursuivre son cours

    (Par d'étranges détours parfois il me conduit).

     

    La pervenche et Rousseau, son amour et le mien...

    Obsessive pensée, qui me ramène à celle

    Avec qui j'entretiens l'indéfectible lien,

    Splendide, merveilleux, qui rend la vie si belle !


  • Je Te place plus haut que tout

    Mais à rien Tu n'es comparable

    Et je serais vraiment misérable

    Si je négligeais ton bon goût

     

    Je tiens tant à ce lien qui noue

    Ton âme belle et désirable

    À moi-même et pour T'être aimable

    Je m'assagis je deviens doux

     

    Ma plume se fait rétractile

    S'en prendre aux sots est-ce utile

    Mes pauvres mots sont sans pouvoir

     

    Sur le monde et sur les indignes

    Je réserve alors mes lignes

    À la beauté donnée à voir

     


  • S'évader du marasme est un impératif,

    Vouloir y demeurer, tendance masochiste.

    Il s'agit de fuir les occupations tristes,

    Les stériles débats aux propos agressifs.

     

    Les tévés, les journaux sont les premiers fautifs,

    Courroies de transmission de l'état macroniste,

    Aussi des intérêts des vils capitalistes,

    Ils aboient sur commande et se croient incisifs,

     

    Alors qu'ils ne répandent que la bien-pensance,

    Les slogans à la mode en dénigrant la France.

    Ils relaient sottement des théories fumeuses.

     

    Fauteurs de division, veulent-ils déclencher

    Une guerre civile entre « communautés » ?

    Car la mauvaise presse peut être tueuse...


  • Des vicieux, des jaloux, des pervers, des salauds,

    Voulurent me tuer, un vilain plan montèrent :

    Il s'agissait alors de me jeter à terre

    Par la diffamation, par d’injustes propos.

     

    D'une simple amourette on fit, dans un complot,

    Une plainte posée, paroles mensongères,

    Très officiellement, devant un commissaire :

    Me voilà devenu, moi, l'amoureux du beau,

     

    L'homme chevaleresque aux réflexes courtois,

    « Harceleur sexuel », c'était n'importe quoi,

    Mais ces accusateurs avaient là leur vengeance...

     

    Un peu de dépression, un blâme rectoral,

    Un retour difficile, et pas de tribunal,

    Ni d'excuses d'ailleurs de leur sordide engeance.

     


  • Relisez Pascal et son divertissement :

    Pour ne pas voir la mort proche de la planète,

    Les gens regardent la tévé, vont sur le net,

    Et s'abrutissent de sots débats consternants.

     

    Ils tournent les regards vers les nouveaux variants,

    Ou vers tous les cadeaux qu'on voudrait qu'ils achètent,

    Vers les Macron, Zemmour, et consorts, pas très nets,

    Ou vers tous les méfaits des mauvais mâles blancs.

     

    On veut leur faire croire des bizarreries,

    Qui le bon sens et l'intelligence défient,

    On invente appartenance et communautés,

     

    Et l'on a jamais autant condamné, exclu...

    Tous ces naïfs verront qu'on les a faits cocus,

    Lorsque Gaïa mourra, que les yeux pour pleurer...





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