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    Je ne suis point comme

    Ces mouches qui s 'emprisonnent

    Dans la toile.

     

    Fausse navigation

    Dont l'étoile

    Ramène au porc ,

    Omnivore consentant,

    Peu sentant mais très...

     

    A mes mains dix-sept pouces,

    Je fais céder Rome et son empire,

    Ça me console.

     

    Je suis fou d’Ève et des créatures

    Devant qui je tombe raide.

    Je vis des hauts et d'ébats,

    Je suis à crocs, addict, aphone...

     

     

    Autre version

    Je vis des hauts et d'ébats

    Je suis à crocs, aux abois

    Je pianote sur un clavier

    Mais les seules notes émises

    Sont facturées

     

    Ma video gratias échappe à l'affreux réel

    Dans mon écran 17 pouces le monde est à mes pieds

    Je fais céder Rome et son empire

    Je suis fou d’Ève et des créatures

    A corps parfaits et à cris de souris.

     

    Ça me console

    Je ne suis point comme

    Dans l'autre vie

    Où même un civet

    Ne fera jamais 3 w


  • Lui la mort défie,

     Qui a cru s’y fie.


  • Dans son paradis, île et sans ciel,  Eve y danse à la cadence qu'Adam sent si bleue.


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    Quand on pensait PC, on voyait rouge,

    La toile s'étendait, faisait des plis,

    La souris courait en poussant ses cris,

    Quand il fallait s'aider : rhum ou vin rouge...

     

    De mon temps

    On découvrait lentement le sentiment,

    On était naïf, on était innocent,

    On aimait l'intimité et le secret,

    Sur sa vie privée on fermait les volets.

     

    De mon temps

    Avec le lait le sourire de la fermière,

    Vaches et brebis derrière les barrières,

    Le génie des plantes était dans leur beauté,

    Le génie des hommes était dans leur bonté.

     

    De mon temps

    On voulait être toujours plus intelligent

    On aimait apprendre à l'école et aux champs

    Le dimanche, la messe et les grands parents

    Les parents étaient de sexes différents

     

    De mon temps

    On disait volontiers avec la femme de Montand

    « La nostalgie n'est plus ce qu'elle était »


  • Le triomphe des méchants: ils obligent les êtres vrais, bons, gentils, à entrer sur leur terrain de médiocrité morale. 

    Pendant ce temps je me lasse

    Pendant ces heures je me meurs

    Pendant ces jours je m'efface

    Tous ces "pendant" feront-ils un pendu?

    Dépendant des "pendant" je pense

    Je pends ces pensées dépensées au clou du désespoir

    Je voue, j'avoue, aux gémonies

       Les tordus du cœur

      Les handicapés du sentiment

      Les médiocres de l'être

      Les fangeux jaloux

    Dont mon sort dépend

    Ceux qui entraînent dans leur boue

    Le bon le vrai le pur





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