-
Par Hixache le 29 Juillet 2016 à 11:20
Je ne suis point comme
Ces mouches qui s 'emprisonnent
Dans la toile.
Fausse navigation
Dont l'étoile
Ramène au porc ,
Omnivore consentant,
Peu sentant mais très...
A mes mains dix-sept pouces,
Je fais céder Rome et son empire,
Ça me console.
Je suis fou d’Ève et des créatures
Devant qui je tombe raide.
Je vis des hauts et d'ébats,
Je suis à crocs, addict, aphone...
Autre version
Je vis des hauts et d'ébats
Je suis à crocs, aux abois
Je pianote sur un clavier
Mais les seules notes émises
Sont facturées
Ma video gratias échappe à l'affreux réel
Dans mon écran 17 pouces le monde est à mes pieds
Je fais céder Rome et son empire
Je suis fou d’Ève et des créatures
A corps parfaits et à cris de souris.
Ça me console
Je ne suis point comme
Dans l'autre vie
Où même un civet
Ne fera jamais 3 w
-
-
Par Hixache le 24 Juillet 2016 à 19:29
Dans son paradis, île et sans ciel, Eve y danse à la cadence qu'Adam sent si bleue.
-
Par Hixache le 17 Juillet 2016 à 09:32
Quand on pensait PC, on voyait rouge,
La toile s'étendait, faisait des plis,
La souris courait en poussant ses cris,
Quand il fallait s'aider : rhum ou vin rouge...
De mon temps
On découvrait lentement le sentiment,
On était naïf, on était innocent,
On aimait l'intimité et le secret,
Sur sa vie privée on fermait les volets.
De mon temps
Avec le lait le sourire de la fermière,
Vaches et brebis derrière les barrières,
Le génie des plantes était dans leur beauté,
Le génie des hommes était dans leur bonté.
De mon temps
On voulait être toujours plus intelligent
On aimait apprendre à l'école et aux champs
Le dimanche, la messe et les grands parents
Les parents étaient de sexes différents
De mon temps
On disait volontiers avec la femme de Montand
« La nostalgie n'est plus ce qu'elle était »
-
Par Hixache le 9 Juillet 2016 à 20:38
Le triomphe des méchants: ils obligent les êtres vrais, bons, gentils, à entrer sur leur terrain de médiocrité morale.
Pendant ce temps je me lasse
Pendant ces heures je me meurs
Pendant ces jours je m'efface
Tous ces "pendant" feront-ils un pendu?
Dépendant des "pendant" je pense
Je pends ces pensées dépensées au clou du désespoir
Je voue, j'avoue, aux gémonies
Les tordus du cœur
Les handicapés du sentiment
Les médiocres de l'être
Les fangeux jaloux
Dont mon sort dépend
Ceux qui entraînent dans leur boue
Le bon le vrai le pur
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique