• Cours toi !

     

    Harcèlement dit-elle

    Art seulement fit-il

     

    Sisseksa…

     

    Quand dire je vous aime devient un crime

     

    Malsains ils voient tout en malsain

    Ces émasculeurs de cœur

    Ces châtreurs du sentiment

    Ces pervertisseurs de pureté

    Ces prêteurs d'intentions

    Ces moralistes sans vertu

    Ces traîtres à l'amour

    Ces accusateurs lâches

    Ces donneurs de leçons

    Ces salisseurs de beauté

    Vicieux, ils voient tout en vice

     

    Je ne suis pas comme vous

    Vos moi si sûrs

    Egos pâmés pas mes égaux

    Je suis d'une race rare

    La vôtre est commune

    Mon mépris vous élèverait

    Ma haine vous grandirait

     

    Quant à toi qui les as écoutés

    Tu m'as manqué

    C'était possible

    Pourquoi tu me visais

    C'était peau cible


  • Dans le cadre des exercices "à la manière de..." quelques vers de 16 syllabes comme en trouve dans Le roman inachevé d'Aragon

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  • Paraître n'est pas l'être

    L'apparence est appas rance

    La vie doit être intense 

    Sinon pars à disparaître

    L'anéantissement 

    Te guette vivant 

    Avant de mourir

    Pour pourrir

    Regarde-toi Bon Dieu

    Comment se voir

    Quel est le regard

    Quand tu as la merdyeux

    Elle a tout recouvert tu

    Sais ta fausse science

    Et ta fausse vertu

    Est elle indécence

    Faut-il que tu sois faux

    Que tu sois fausse

    Pour te voir héros 

    Quand ce rôle endosses

    Vous voulez les asservir

    Je veux les servir

    Desserrer ces nœuds coulants

    A leurs cous d'enfants

    Tout est maquillé

    Le corps le cœur

    Tu les as habillés 

    De rancœur

    Chassez l'artificiel

    Il revient au galop

    Il n'est nul ciel 

    Pour ces falots

    Quitte donc mon paysage

    Toi qui te crois sage

    Pollué l'air que tu expires

    Est-ce à moi de fuir

    Tu seras démasqué

    Viendra la vérité

    On te con-

    Sacreras

    Du nom 

    Qui te va

    Libéré du mépris

    Es-tu digne

    De ma ligne

    J'aurai mes amis

    Mon jardin qui m'accueille

    La rose que je cueille

    La beauté que j'invoque

    Sans équivoque

    Je dévilirai ma vie

    Je donnerai envie

    Le beau le vrai le pur

    Seront la mesure

    De ma partition

    A vivrécrire

    A écrivivre

    Dans le bon ton

     

     

     

     


  • Texte écrit en 2010, d'où certaines allusions, beaucoup restent valables, dont celles à un "élu" qui rêve de l'être encore...

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  • A l’approche de la baie, je fus accosté.

    Elle était si belle, si proche, tentatrice,

    Et me comprit, m’invita, me promit complice

    Une issue radieuse à ma morosité.

     

    J’ignorais le sort qui me serait réservé.

    Heureux, confiant, naïf, moi nouvel Ulysse,

    Ne sachant pas que jusqu’à la lie le calice

    Amer de la trahison je devrais goûter.

     

    Elle eut le tort aisé, elle consulta Satane.

    L’artificieuse créature profane,

    Alchimiste à rebours, fit croire que l’amour,

    Sincèrement avoué, n’était que détour.

     

    Elle la contamina de son infect fiel,

    Fit du noble petit, d’une science perverse,

    Sut métamorphoser ma muse en son inverse.

    Me voilà en enfer moi qui connus le ciel. 





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