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Je tiens bon je tiens bon
Mais dure est l'épreuve
Pénible réunion
Les mots dont ils s'abreuvent
Sont pleins d'hypocrisie
Et d'inutilité
Je m'ennuie je m'ennuie
C'est une éternité
Mon ami mon crayon
Guidé par mon esprit
Cherchant la distraction
Trace ces mots écrits
Que de banalités
De la démagogie
Des contre-vérités
Vivement la sortie
Quelle perte de temps
Lourdement éprouvante
Subir avec ces gens
Leur parole emmerdante
La minute passée
Fait rapprocher la fin
La seconde étirée
A le poids du destin
Dehors vont les nuages
Je vois à la fenêtre
Pendant le babillage
Le soleil apparaître
Vivement le grand air
Ma maison mon jardin
Sortir de cet enfer
Enfin vivre vraiment
Bon ça n'avance pas
On patine on piétine
Bien sûr je pense à Toi
Ma douce ma câline
Nous verrons-nous bientôt
Je l'aurai mérité
Du patient le repos
Nous deux en vérité
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Après la très longue dépression, des pressions,
On rit, on se sourit, quelle belle impression!
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Je rappelle la règle de cet exercice : prendre les rimes d'un poème connu, les garder, telles quelles, ou seulement phoniquement, et composer un nouveau texte, riche en nouveaux sens.
Pardon, je suis parti à la dérive hier :
J'ôtai mon masque en rue, qui m'est comme un bâillon,
Pour autant, je n'arborais l'attitude fière
D'untel, heureux d'avoir retrouvé son crayon.
J'errais ainsi dans la ville, la bouche nue,
Je souriais aux zombis, faces cachées bleues,
Je leur disais : La libération est venue,
Je vous vois tellement malheureux, vous qu'en pleu-
rant autant que devant ma préférée sitcom,
Ou face à la gangrène éolienne de la Somme :
Ces tristes spectacles causent en moi l'effroi.
Le monde ressemble à ce tué canard in-
arrêtable, qui malgré Dieu et son poids trin-
itaire préfère être à l'envers qu'à l'endroit.
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Lorsque tout est interdit, rien n'est interdit.
Que tous les dictateurs se le tiennent pour dit.