Des parts d'elle restent en ma demeure

Même des jours après le départ d'elle

Elle m'aime au-delà de l'écart d'ailes

Défiant les lois de la pesante heure

Sur la table un bouquet de ses fleurs

Ici ou là une de ses chevelles

De doux souvenirs cela me rappelle

Près du bain une huile à l'orange odeur

Elle laisse à chaque fois des images

De ses tendres et délicieux passages

Je la vois en ses belles attitudes

Les objets qu'elle a touchés désormais

Pour moi sont comme sacralisés mais

Seule sa présence m'est complétude

Après le « pass » sanitaire le « pass » culture...

Pourquoi de « port » ils font la troncature ?

Les bourgeons sont des promesses

Ils contiennent l'énergie

De l'épanouissement

Du regard je les caresse

J'aime la force qui gît

De ce vecteur de printemps

Je ne suis pas raciste

Je ne suis pas catégoriphobe

Je ne suis pas sexiste

Je ne suis pas nimportequoigobe

Je suis juste conniste

Les cons n'ont pas de couleur

De race de genre défini

L'idiotie qui est la leur

N'est d'aucun parti

Les pires sont les agressifs

Qui ressassent qui ressassent

Obsessifs jusqu'au bout des tifs

Leur esprit est aussi dégueulasse

Qu'une plage après marée noire

Je sens qu'ici les wokes

Vont me faire des histoires

Rapport à l'adjectif univoque

La connerie n'est pas arc-en-ciel

Elle est juste sale incolore

Mais quand elle passe elle

Pollue l'environnant décor

Il s'agit de vivre malgré tout

En l'évitant le plus possible

Mais les cons on en trouve partout

Ils sont de la race des nuisibles

Partisan des terrasses, alors terrassiste ;

Infréquentable pour les wokes moralistes.