• Ainsi, les chefs-tyrans, auraient tous les pouvoirs :

    Insulter, humilier, diffamer, harceler,

    Diviser pour régner, régner pour diviser,

    Bouc-émissariser, ... ce serait leur devoir ?


    Et il faudrait accepter, sans faire d'histoires,

    D'injustes décisions, seulement motivées

    Par leur méchanceté, par leur orgueil chatouillé ?

    Je ne me tairai, victime expiatoire...

     

    « Mais si vous le devez, vous êtes fonctionnaire :

    Devoir de réserve, donc vous devez vous taire. »

    Ah ? J'en suis désolé, mais je ne plierai pas,

     

    Si vous vous réfugiez derrière votre formule,

    Moi je refuse que la vérité recule,

    La faire connaître est mon devoir et mon droit.


  • Oh ! Je suis désolé pour vous, les grosses bêtes,

    Vous qui cherchez ici sans cesse la petite,

    Oui, vous les fourbes, les lâches, les hypocrites,

    Les crispés, vous qui vous mettez martel en tête,

     

    Qui voulez condamner au silence un poète,

    Vous qui malsainement dans chaque chose écrite,

    Voulez trouver, vu l'obsession qui vous habite,

    Des traces témoignant qu'Hixache n'est pas net,

     

    Qu'il est un homophobe, doublé d'un sexiste,

    Qu'il est aussi raciste, oui, longue est la liste...

    Désolé, disais-je au premier vers, ci-dessus,

     

    Mais ce soir, n'ayant que peu de temps devant moi,

    Je n'affirmerai rien qui puisse ajouter foi

    À vos tics de censeurs devant Vérité nue.


  • Subir l'injustice du sort , appelé destin

    Par les disciples de Jacques le Fataliste,

    Est le lot de beaucoup, je ne ferai la liste,

    De tous ceux dont la vie par des coups sont atteints.

     

    « Qu'ai-je fait au Bon Dieu pour mériter cela ? »

    Rituelle question, dans le vide la plainte.

    Moi je leur réponds : « Rien, ta vie est pourtant sainte,

    Et malgré tout, tu vas de Charybde en Scylla.

     

    Alors fais le dos rond, attends des jours meilleurs,

    Qui n'arriveront peut-être jamais d'ailleurs... »

    Parfois l'injustice est d'origine humaine :

     

    De puissants parvenus, tyrans au petit pied,

    Arrogants, vaniteux, prétendent t'humilier,

    Alors agis, ta révolte ne sera pas vaine.


  • Il faudrait dénover plutôt donc enclencher

    La marche arrière, ainsi revenir au bon sens

    Perdu depuis que s'exposent avec indécence

    Les crétineries de la post-modernité.

     

    On ne sait désormais où la beauté chercher :

    Les éoliennes font, de leur impertinence,

    De l'ombre aux paysages variés de notre France.

    De grands panneaux partout pleins de publicité.

     

    On veut même enlaidir notre superbe langue,

    L'abîmer, la violer, jusqu'à la rendre exsangue.

    On laisse les champs aux profits de Monsanto...

     

    Le vil capitalisme asphyxie la planète.

    Je n'y vois de progrès, plutôt une défaite !

    Salutaire est alors le mouvement rétro.


  • Ah, l'innovation ! Il faut innover, qu'ils disent.

    C'est leur slogan, leur mantra, leur obsession.

    Ça ne ressemble à rien, mais c'est nouveau, donc bon,

    Et ils sont prêts à suivre toutes les sottises.

     

    Ayant peur d'être ringards, ils se modernisent,

    Ils craignent par-dessus tout la stagnation :

    Qui n'avance pas recule, c'est leur dicton,

    Alors ils avancent sans savoir ce qu'ils visent ;

     

    Qu'importe, ils suivent le mouvement, ils sont con-

    tents, ils ont tellement peur de passer pour con-

    servateurs que jamais ils ne s'immobilisent.

     

    Quant au passé, la honte, l'abomination,

    L'aveuglement total, enfer et damnation !

    Eh ! Je suis de mon temps, moi ! qu'ils se gargarisent.





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