La bien-pensance covidiste n'aime pas les récalcitrants du samedi, et les macroniens, et apparentés cherchent à déconsidérer par tous les moyens les opposants à leur dictature ; et, selon une stratégie vieille comme la communication, les courroies de transmission du pouvoir (politiques, et « journalistes ») essaient de faire diversion avec la technique classique de l'épouvantail. C'est joliment paradoxal en même temps que pervers : les partisans de la dictature, de la discrimination (les non-vaccinés étant privés de certains droits, parce qu'ils font usage de leur liberté) cherchent dans les manifestations des traces de leurs fantasmes fachosphérique. Ah, l'extrême-droite, ah, l'antisémitisme, ah, la croix gammée ! Vous voyez bien !

Cela me rappelle les rassemblements contre la loi Savary de 1984 où pas un « reportage » ne manquait LA bonne sœur ou LE curé en soutane.

J'ai découvert l'humour et le charme d'Ingrid

Courrèges... Ses vidéos chantées, je valide !

Mon jardin ne m'a réclamé pour que j'y sois

Test ni masque, ni QR, ni pass sanitaire

Toute la journée penché sur la saine terre,

J'y fus heureux à la fois serviteur et roi.

Soumis tous deux aux climatiques aléas,

Nous coopérons : ressources nourricières

En échange de soins et d'efforts salutaires.

C'est simple, c'est direct : la terre ne ment pas .

À ce propos, paraît que les gens favorables

À ce satané pass que les défavorables

Seraient (que valent les sondages?) plus nombreux.

Lors de l'Occupation, la nazie croix gammée

Fut très peu combattue. Oui, c'est amalgamer,

Cependant comparer n'a rien de spécieux...

Plus prosaïquement, j'ai lu ce jour un article stupide prétendant que les manifestants anti-pass font le jeu de Macron, qui pourrait se présenter en chef rationnel face à une minorité d'illuminés complotistes. Ce sera probablement un des axes de sa campagne : « Je suis votre sauveur », campagne que relaieront complaisamment les grandes chaînes d'informations (de propagande conviendrait mieux), BFM et Radio-France en figures de proue .

Au paradis là-haut, paraît que vaquent saints,

Qu'Ovide et qu'Épicure n'ont pas pass assassin.