Un tyran, ça se renverse

De même qu'après l'averse

Plus tard viendra le beau temps.

Mais ici c'est différent :

Il ne s'agit de subir

Au contraire il faut agir,

Refuser l'inacceptable,

Dénoncer le détestable,

Nommer par leurs noms les choses,

Ne pas colorer en rose

Les méfaits, les injustices,

Confondre vertu et vice...

Luttons contre l'oppression

De cet idiot de Macron,

De ses sinistres sbires,

Traîtres et couards, ou pire...

Je pense aussi à certain

Nommé directeur adjoint,

Sans nulle autre compétence

Que celle de la vengeance

Envers les contestataires

De son mode autoritaire,

Et celle aussi de la quête

D'argent, de gloire surfaite.

Pourquoi faut-il donc qu'ainsi

Le pouvoir aille aux pourris ?

Eh ! Pas de résignation,

Allons-y, combattons !

Pauvres femmes, qui ne voient pas ce que nous voyons

Quand, debout, dedans la cuvette nous pissons...

Pour toi ma belle

Toi qui es celle

Aimant les ailes

Et les pétales

Beauté florale 

Et animale 

Je te dédie

Cette jolie

Photographie

Lorsque cesse l'averse et que vient l'éclaircie

Que progressivement disparaissent les traces

Sur l'asphalte laissées de mon âme s'efface

Comme la terre ce qui l'avait rembrunie

Avant que les gouttes n'évaporent leur lie

J'observe la beauté de ces perles qui passent

S'immobilisent et glissent de guerre lasse

La pensée se colore de mélancolie

Rien ne dure et tout fuit message de la pluie

À l'homme murmurant Tout vient qui s'apprécie

Quand ton cœur est morose alors ne désespère

Chaque seconde et chaque goutte sont précieuses

Ta vie est une chance elle n'est malheureuse

C'est à toi de décider de son embellie

Il était une fois, dans le Macronistan,

Un sot se croyant dieu, qui n'était que tyran.