• Glissement après glissement

    Faute de barrières

    Faute de frontières

    C'est le fatal délitement

     

    On manipule on triche on ment

    On fait ses affaires

    On brasse de l'air

    On pense à soi cyniquement

     

    Qu'on s'appelle Macron Dupont

    Véran Lemaire ou Mélanchon

    On fait la souffrance

     

    De notre bel et vieux pays

    Que l'on avilit

    Et l'on fait une sous-France


  • Peut-on écrire en vers mesurés, réguliers,

    Tout en utilisant l'écriture inclusive ?

    Il faudrait essayer, j'en fais la tentative,

    En direct, sans filet, sous vos yeux étonnés:

     

    Je choisis, classique, un thème printanier :

    Donc, je dis « une fleur », ici voici qu'arrive

    La première question, je suis sur le qui-vive,

    « une fleure », plutôt, pour la féminiser.

     

    « Une fleure dans le jardin... » Ah, non ! Protestation :

    Pourquoi pas « la jardine », ou, comme concession :

    « Le point a jardin point e », qui pourrait s'écrire :

     

    « Le.a jardin.e », mais aussi, c'est mieux :

    « La.e jardin.e sentait bonne », au lieu

    De « sentait bon », quand c'est la femme qui respire.


  • Je rêve du grand jour où leur chute sera,

    Ou bien dans la douceur, ou bien dans le fracas.

    Nous verrons en ce temps de saines conversions,

    D'hypocrites aussi : « Pitié, pas de prison ! »

     

    « Oui, je confesse à Dieu, et à vous tous mes frères,

    Que j'ai fauté, péché, mais là je suis sincère :

    Je m'étais égaré, j'étais devenu woke,

    C'était l'épidémie de cette sale époque.

     

    De plus, j'avoue ceci : j'étais un antifa,

    Je criais 'le fascisme ne passera pas !'

    Et je manifestais avec les féministes,

     

    J'étais LGBT, de toutes les parades,

    Pour l'écriture inclusive, en bon progressiste...

    C'est fini, je vais bien : je ne suis plus malade. »


  • Le niveau de l'amer monte,

    Polluées les marées,

    Les valeurs égarées,

    Désarroi de la honte.

     

    Infos les morts on compte,

    On ne veut s'effarer,

    On a perdu l'arrêt,

    Chaque jour on raconte

     

    Des faits défaits, des fées

    Nous ont abandonnés,

    Et les désespérés

     

    Vont errer, se terrer,

    Triste est l'humanité,

    Offerte aux alizés.


  • Israël et la Russie vaincront,

    Derniers remparts contre l'islamisme,

    Et contre le woke-LGBTisme

    (Le Vatican baisse pavillon).

     

    Les États-Unis s'effondreront,

    À cause de leur matérialisme,

    L'UE, de même, sous le gauchisme,

    Coupable de basse trahison.

     

    Paul Valéry avait bien raison

    Sur la fin des civilisations,

    Il n'y a point là de pessimisme :

     

    Tout ce qui vit meurt, c'est la leçon

    Démontrée par tous les empirismes...

    Contre le destin je dis : « Luttons ».





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