Je fais « bouh, bouh », moi le bébé sans ma tétée,

Sans mes jolis joujoux, je geins et je gémis,

Faisant chercher partout ma tutute chérie,

Je trépignouffe, et j'insiste, étant entêté.

 

Ma morve dégouline et ne veut s'arrêter,

Filaments ragoûtants, verdâtres et jaunis ;

Je larmoie, j'ai l'art, moi, des pleurs et des hauts cris;

Quand on me dit « Tais-toi », je vais réitérer :

 

J'ai besoin de bisser, je les fais tous craquer ;

Pour retrouver la paix, ils vont me contenter.

Pourtant plus on me satisfait, et plus j'aboie...

 

Résolution métaphorique et traduction gratuite :

Bambin vindicatif, qui des baffes mérite,

Je suis minoritaire et j'exige des droits.

Ce ne serait pas grave,

Rien que des vidéos,

Où des propos idiots

L'intelligence bravent :

 

L'on pourrait s'en passer,

Tranquillement vaquer

À nos occupations,

Nos hobbys, nos passions,

 

Et fermer nos écrans,

Nos radios, nos tévés,

Aux dires attristants,

À en désespérer,

 

Garder notre énergie

Pour l'existence vraie,

Le jardin, les amis,

Dans l'amour et la paix...

 

Même compréhensible,

Ce retrait séduisant

Pour les âmes sensibles

Est quand même gênant :

 

Les dangers sont réels,

Et non pas virtuels,

S'approchent les menaces,

Il faut y faire face,

 

Ne pas les ignorer

Pour pouvoir les combattre,

N'être ni acariâtres

Ni tout à fait blasés.

 

On s'attaque au pays,

À son identité,

Contre les ennemis,

Il faudra résister ;

 

On nie les évidences

Par idéologie,

On s'attaque à l'enfance,

Que l'on veut pervertie ;

 

On enlaidit le monde,

La superbe nature,

Par des machins immondes,

La France on défigure.

 

Il faut donc protéger

Nos vies de ces déments

Qui veulent la changer

Sans nos consentements.

Ils veulent empêcher notre bien-aimée France

D'être elle-même : une nation souveraine,

Avec ses traditions, profanes et chrétiennes,

Fière de son passé et de ses différences.

 

À l'intérieur, certains parlent de repentance,

Se mettent à genoux, la posture est malsaine...

Parti de l'étranger, complice de la haine

De nos vils ennemis, jusqu'à la violence.

 

À l'extérieur, est perdue l'indépendance :

Nos conduites, nos lois, dictées par des instances

Comme l'OTAN, l'UE, en rien nous appartiennent.

 

Macronie, écolos, gauchistes, triste engeance,

Traîtres à la nation , vrai gibier de potence,

Vers leurs tristes enfers tous les Français entraînent.

Vous tous et vous toutes, mes lecteurs et lectrices,

Soucieux et soucieuses de l'inclusivité,

Défenseur et seuses de la laïcité,

Mais du voile islamique approbateurs et trices,

 

Vous qui ne dites plus Paris, mais Parisse :

Parisse est une femme, ainsi chaque citée,

Vousses qui militez pour la diversité,

Mais qui rêvez d'une société métisse,

 

Je partage en homme repenti vos combattes,

Passkien-namar de cet affreux patriarcatte :

Tout est fait pour les hommes, surtout les vieux blancs,

 

Voyez plutôtte : on dit un maximhomme,

Et jamaisse une maximefemme... Inquiétant !

Nous exigeons la vigilance de l'ARCOM.

Les crétins d'aujourd'hui sont le produit direct

De l'école et de la famille faillitaires,

Des écrans trop présents qui font les esprits taire,

Et tout cela rend les gens mous, au mieux, ou infects.

 

Dépossédés de cœur, démunis d'intellect ;

Ils laissent leur pays et le bon sens par terre,

Là où leurs gouvernants, aux projets délétères,

Les ont sciemment placés, en guides incorrects.

 

Il s'agirait de fuir ces dégoûtants relents

Pour ne pas devenir aigri, ou violent.

Mais ne rien faire et ne rien dire est lâcheté...

 

Il me faut exprimer mes colères très saines,

Et surtout, dans le fil des journées quotidiennes,

Choisir l'amour intense et la belle amitié.