• Pour me faire taire

    Il faut qu'on mente

    Ou qu'on m'enterre,

    Qu'on croasse des commentaires

    Menteurs

    Qui me mettraient par terre.

    Mais la maîtrise traîtresse, 

    La traîtrise maîtresse,

    Va m'être très heureuse.

    Je terrasserai les monstres, 

    Je démonterai leur mécanique, 

    Les rouages des montres, 

    Leurs tactiques et leurs tic-tac

    Je démontrerai.

    Je démonstrerai.

    Ce sera la fête de la vérité, 

    Méritée.

    L'hallali du Walhalla.

    La sorcière s'abat, 

    Qui sabra et châtie là

    Ses vices.

    Méphisto fait l'escampette.

    Judas bricole la corde

    Qui le pendra.

    Et dans l'Hadès tinte

    Le destin teint noir

    Des coupables de coups bas

     


  • Sujet du jour : « Le hasard fait-il bien les choses ? »

    Voilà ce sur quoi il va falloir que je compose.

    Allons-y. D'abord il faut que je définisse

    Le hasard, qu'est-ce que c'est donc que le hasard ?

    Déjà, d'abord, je peux y croire ou n'y pas croire.

    Si je suis comme le Jacques de Diderot ,

    Je crois que mon destin est écrit là-haut.

    Dans ce cas-là, comment puis-je me demander

    S'il est bien ou mal, car il devrait exister.

    Comment disserter si la notion est nulle ?

    Introduction : je dirai que je le postule.

    Or, si on admet sa réalité, qu'est-il ?

    Ce qui est aurait pu n'être pas… C'est subtil !

    À commencer par moi : de lui je suis le fruit :

    Il y avait de nombreux spermatozoïdes,

    Et c'est le mien qui a fait un humanoïde.

    Mais il me faut remonter encore en-deçà :

    Pourquoi fallait-il que ma mère rencontrât

    Un géniteur, si j'en crois ce qu'on m'a raconté.

    Et ma mère aurait pu, dû peut-être, avorter.

    Que ne l'a-t-elle fait ? Si je n'étais pas né,

    Et si je n'avais pas été aussi doué,

    Mes parents ne m'auraient pas inscrit en prépa,

    Foin de savoir si le hasard est bien ou pas !


  • J'aimais les temps où il n'y avait  ?

    On ne peut dire qu'il n'y eut !

    J'aimais notre Amour qui ne connaissait

    Tu as fermé ) que j'avais (

    Tu y a mis un .


  • La muse amoureuse m'inspirait des vers ;

    Faute d'elle, après les pleurs, c'est le désert.

    Ma muse belliqueuse à coup sûr a matière,

    Mais je ne veux honorer de cette manière

    Les salauds, les méchants et les cons patentés,

    Mais tentés par l'argent et la gloire usurpés.

    Les frissons des dégoûts éprouvés y pensant

    Sont si peu poétiques qu'en les évoquant,

    Je salis mon esprit, ma plume, et perds minutes

    Précieuses et refuse que dans leur chute

    Ils m'entraînent en leur enfer, immonde fange.

    Arrière laidzébutés, je vais vers les anges,

    Quêtant merveilles qui se révèlent aux yeux,

    Amusette, avant la Muse, espoir de mes vœux.

     

     


  • Ânes bâtés âmes damnées

    Ni science ni conscience

    Précipice impatience

    Silence à ces chutés

    Propice à la colère

    Bêtise éclaboussure

    Si je cède à coup sûr

    Par eux serais à terre

    Refus issu de ma noblesse

    Je sais où le bât blesse

    Stupidité perversité

    Insuffisants d'humanité

    Qu'éclate publiquement

    Mon juste ressentiment

    Que s'insère sincère

    Dans les esprits crédules

    Leur vice et leur ridicule

    Leur morale misère

    Pas de pitié pas de paix

    Pour les déshumanisés

    Qu'ils soient maudits

    Par mes mots dits

    D'éternité

    Âmes damnées ânes bâtés

     





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