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Par Hixache le 12 Mars 2018 à 20:52
Le fric a ses mandarins
L'Afrique se fait mandarine
Ce n'est certes pas sans pépins
Que cet espace devient Chine
Si troncs sont prétextes à grumes
Pour nourrir de grosses légumes
Chefs de l'Empire du milieu
Dans le sens du terme mafieux
Ils se font à l’œil beurre noir
En étouffant sous l'éteignoir
Un continent qui se laisse aller
Alors qu'il devrait résister
La potion vous sera amère
Si vous ne les jetez pas à mer
Seriez-vous donc voués aux œufs
Après maîtres blancs les jauneux
Les anneaux serviles s'enchaînent
Faut ici que se déclenche haine
Recette de l'indépendance
Ingrédients de poids en balance
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Par Hixache le 11 Mars 2018 à 13:09
Mes bouteilles à la mer sont des messages
Enfermés en des mots sur les écrans
Ils sont en prose ou vers, de temps en temps,
Et disent le volatile en sa cage,
Qui mélodie sa souffrance et sa rage
Mais l'air dans l'air vide nul ne l'entend.
Passent pourtant passantes et passants…
Cauchemar qui rendrait fou le plus sage.
Blessures, brisures des débris sûrs,
Cassures au cœur d'un doux amant pur,
Lui qui rêvait sa vie si savoureuse.
Pieds et âme par le sort écorchés,
Par les chocs des paradis émiettés,
Pensées du passé, pensées amoureuses...
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Par Hixache le 9 Mars 2018 à 19:58
Je voudrais habiter en zone blanche,
Je voudrais vivre sans connexion,
Sans éolienne et sans télévision.
Que ces écrans stupides l'on débranche !
J’élèverai la paroi bien étanche
Entre mon royaume et celui des cons,
Subissant leur gafa-soumission,
Tous les jours et même le saint dimanche.
L'on admire la nature et pas soi,
On caresse l'écorce de ses doigts,
La Terre et l'homme sont en connaissance.
Les nuits sont les nuits et les jours sont les jours.
On s'entraide, on s'aime, on se dit bonjour,
On vit les joies simples de l'existence.
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Par Hixache le 7 Mars 2018 à 11:53
Que faire de ces nouvelles épouses
De Putiphar, de leur sort rêvé sont jalouses…
Que faire de toutes ces Phèdres d'aujourd'hui,
Exaspérées quand leur amour est éconduit ?
Il est des démones confondant sentiment
Et pulsion, pensant que le pur amoureux ment
Quand il aime. Elles ne connaissent les pauvresses
Que la lubricité des histoires de fesses,
Sans délicatesse, sans autre profondeur
Que celle de leur sexe offert aux jouisseurs.
Elles ne sauraient imaginer que l'on puisse
Aimer autrement qu'une verge entre les cuisses.
Il existe pourtant une race d'amants
Ne sachant aimer que respectueusement.
Ce qu'ils ressentent est avant tout dans leur âme ;
Ils rappellent les chevaliers avec leur dame :
L'autre respire tellement la perfection
Qu'ils adoucissent leur élan de précautions,
De douceur, d'attente émue, même la caresse
Ne s'ose si ne l'autorise la maîtresse.
Elle est tout pour lui, comme un divin paradis
Plein de saveurs, d'odeurs réjouissant l'esprit.
Un regard d 'elle, un baiser d'elle, et c'est l'extase,
L'envolée que ne saurait dire nulle phrase.
Et si les corps sont nus, si se frôlent les peaux,
C'est le sublime, l'ultime, l'heureux cadeau,
Les sens avec le cœur amoureux en symbiose,
C'est l'enlacement de leurs âmes en osmose.
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Par Hixache le 6 Mars 2018 à 13:22
Un
Ou deux...
Jusqu'à trois?
Pourquoi pas quatre?
D'accord disons cinq.
Après c'est l'hémistiche
Du dodécasyllabique.
Élis ou bien l'octosyllabe,
Et si Verlaine goûtait l'impair,
Tu peux choisir le vers de l'épopée,
Ou placer onze joueurs sur le terrain,
Et célébrer leurs exploits en alexandrins.
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