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Par Hixache le 10 Février 2020 à 19:26
Leur folie n'est pas douce
Leurs erreurs pas légères
Ils prétendent qu'ils gèrent
Alors là moi je tousse
Ils n'ont pas les épaules
Ni le cerveau non plus
Ils seraient presque drôles
Mais ces hurluberlus
Sont dans la forfaiture
Dans l'abus de pouvoir
La dure dictature
La méchanceté noire
Ils font toujours tout bien
Leurs échecs c'est les autres
Ce n'est pas très chrétien
Ils sont faux ces apôtres
Mais vrais autoritaires
Aux façons de tyrans
Ils veulent faire taire
L'audacieux opposant
Ils disent bienveillance
Ils parlent d'unité
Mais sèment violence
Pleine de cruauté
Inaptes à l'écoute
Au moindre dialogue
Ils n'aiment qu'on doute
De leurs vains monologues
C'est ainsi qu'ils compensent
Leur infériorité
Leur crasse incompétence
Leur faible humanité
Comme aveugles et sourds
Ils ne voient ni n'entendent
La révolte qui sourd
Chez tous ceux qui n'attendent
Plus rien de bon chez eux
Harcelés et victimes
Leur cœur est douloureux
Quel était donc leur crime
Comme disait Victor
Cet éminent poète
En des paroles nettes
Les sauveurs disait-il
Mais ironiquement
Se sauveront Faut-il
Un développement
Dehors donc incapables
Ou vous êtes cyniques
Ou tristement coupables
D’être sots colériques
Défaut d'intelligence
Défaut d'humanité
J'accuse votre engeance
Face à l 'éternité
Responsables oui
Mais de la catastrophe
Moi je vous démolis
À coup de fortes strophes
Maudit soit votre sort
Payez vos injustices
L'étendue de vos torts
À vous le précipice
Nous entendrons le plouf
Et nous aurons la joie
Nous dirons alors ouf
La vie reprend ses droits
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Par Hixache le 9 Février 2020 à 08:51
L'amour de la beauté
Le goût pour la justice
Le mépris pour le vice
La malhonnêteté
Épris d'humanité
Il faut donc que j'agisse
Sans craindre les sévices
Je dois me révolter
Noble est l'intransigeance
Face à la décadence
Des voleurs de valeurs
Je ne suis mercenaire
Et je ne sais me taire
Quand on fait le malheur
L'enfant n'était pas sage
Il cassait ses joujoux
Maltraitait son toutou
Et crachait son potage
Il eut un jour un don
Erreur sur la personne
L'affaire parut bonne
Au capricieux lardon
Il était prétentieux
De l'objet délicieux
Se saisit l'affreux mioche
Et s'acharna dessus
Pauvre cadeau reçu
Tué par ce nonoche
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Par Hixache le 7 Février 2020 à 19:52
Un nain
J'aimerais qu'il soit à ma hauteur l'ennemi,
Mais il est si petit ! Gare au torticolis !
Je crains qu'à force de me baisser je me voûte,
C'est la seule métamorphose que je redoute.
Car le vermisseau rampant au sol je ne crains,
Mais mon âme restera droite en son écrin.
Il faut cependant vite du pied que je l'écrase,
Pour retrouver des yeux l'horizon qui s'embrase,
Les nuages jolis et les oiseaux qui passent,
Et ces autres yeux dont jamais je ne me lasse...
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Par Hixache le 6 Février 2020 à 21:57
Il se croit couronné par je ne sais quel sacre
Et se livre impuni à je sais trop quel massacre.
Mais je crois à l'immanence de la justice.
Il est temps d'agir : approche le précipice.
Subir, déplorer, constater, ne suffit pas.
Agir, mettre fin au règne du vice roi.
S'il règne par le crime, crime aussi l'apathie.
Foin du malade, guérissons la maladie.
Quand un membre est pourri, la gangrène menace :
L'amputant du mal, le corps on débarrasse,
Notre conscience se sentira moins coupable :
Aussi longtemps que nous laissons le responsable
Évident de nos maux en dictateur régner,
Nous en sommes les complices manipulés ;
Nous ne sommes marionnettes, coupons les fils
Pour n'être plus les pantins de cet être vil.
Vous aussi les combattants de la dernière heure,
Venez racheter votre lâcheté : qu'il meure
De votre faible et ridicule chiquenaude,
Honte de plus pour lui que cette étrange épode.
Et sur les ruines tragiques nous bâtirons
Un édifice qui méritera son nom.
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Par Hixache le 5 Février 2020 à 09:44
Mon inspirateur est à bout de souffle
Dans le placard de la cuisine où il pantoufle.
Il y survit avant l'ultime débarras,
Car à la casse bientôt on le portera.
Mais aucun composant n'y sera recyclable...
Le brûler ? Attention aux vapeurs détestables ;
Quelle décharge privée acceptera ce déchet ?
Le jeter à l'eau ferait mourir les brochets.
L'envoyer sur la lune ? Il y verrait Pierrot...
Que ferait-il de ce corps et de ce tuyau ?
Eh ! S'écrierait le malheureux de la comptine,
C'est quoi cette laideur ? Rendez-moi Colombine.
Ne prenez pas ma lune pour un dépotoir,
Sinon vos nuits resteront toujours dans le noir,
Vous n'aurez plus de marées pour vos océans,
Et puis je ne veux d'un compagnon mal séant.
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