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J'aimerais … c'est con dit si on n'aile
Le propos qui suit d'inessentiel.
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Désolé si je me répète mais c'est bon
Il suffit de s'arrêter et d'être attentif
Sensible aux nuances que le soleil tardif
Donne à tout ce qu'il caresse de ses rayons
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Chasser de mes pensées les douces amoureuses
Mon présent inoccupé tourne mon esprit
Vers un passé souriant aux heures heureuses
Vers un avenir avec ma parfaite amie
Mais hier et demain ne sont que des images
Le passé fut et ses promesses non tenues
L'avenir sera mais vierge et blanche est la page
Qui ne saurait confirmer ce que j'avais prévu
Qu'y puis-je donc si elle dit oui et fait non
Quand chaque jour est une espérance stérile
Nulle maîtrise non plus sur l'apparition
Qui deviendra présence finissant l'exil
Le malheur n'est pas l'événement précis
Il est dans la langueur continue et ses pleurs
Dans cette longue succession d'heures d'ennui
Où se mêlent la solitude et la douleur
Le report répété des rêves restés rêves
Elle est là devant moi s'avance souriante
Rien n'existe que cette belle fille d'Ève
Superbe radieuse et tellement charmante
Le sourire esquissé se crispe douloureux
C'est se faire mal que d'imaginer cela
Du réel ordinaire il faut se contenter
Ne pas penser à ce qui n'arrivera pas
Pas aujourd'hui demain après-demain qui sait
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Le seul combat qui vaille est celui, net, urgent,
Contre tous les facteurs d'anéantissement.
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Jamais je me lasserai
De les accompagner des yeux
D'apprécier leurs ailés ballets
Depuis les fleurs jusqu'aux cieux
Leurs errances improvisées
Leurs rencontres inopinées
Et les vols des deux qui se mêlent
En imprévisible jeu d'ailes
Leur arrêt très momentané
Pour le suc végétal sucer
Et reconquérir de plus belle
L'espace aérien naturel