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Il émane de toi comme une aura
Qui me manque à moi quand tu n'es pas là
Ton regard franc dit que ton âme est pure
Tu me plais ainsi tellement nature
Parfois sur ton front une ride inquiète
Dit le nuage qui te passe en tête
Je voudrais l'effacer posant mes lèvres
Apaiser par un baiser cette fièvre
J'admire ta noble allure élancée
Cette façon que tu as d'avancer
Ta beauté est ta sensibilité
Elle me touche à m'en faire pleurer
Ta présence douce embellit ma vie
Ma muse aimée mon amante amie
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J'aime comme des mains ouvertes
Ces feuilles pas encore vertes
Qui se dessinent en naissant
Avant l'épanouissement
Beau symbole de la tendresse
Innocente délicatesse
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Une belle bulle à l'abri des bruits
L'espace et le temps y sont abolis
Oubli de l'ordinaire quotidien
Une parenthèse de mots et de mains
De livres et de lèvres délivrés
De tous ces tabous faux faits en péchés
On n'est jamais lassé quand on s'enlace
On est toujours brasier quand on s'embrasse
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Jeu d'ombres et de blancheur
De rayons dessus les fleurs
De transparence voilée
Et de toile d'araignée
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Si la vie variée va du rire à l'avarice
Du vice avarié aux fièvres des novices
De la vérité voilée aux viols vils et veules
Et des Èves vindicatives qui en veulent
Aux vierges timides et aux velus virils
C'est que vraiment le vrai ment si on ne le vé-
rifie : la nouvelle vole vivace et vue
En vidéo virale vite devenue
Vouloir l'enlever devient invivable vœu
Et big broveur te surveille de tous ses yeux
Telle sévère veuve soulevant le voile
Ou le voyeur à longue-vue et désir sale
Pour vivre heureux vivons cachés dit le proverbe
Laissons aller à vau-l'eau les vilaines herbes
Élevons-nous vite vers nos rêves suaves
Vivement notre rendez-vous sans nulle entrave