• Une belle faim

    Un amour de saison, un amour pour l'automne

    De ma vie, celui de la splendeur du déclin.

    Le soleil n'est jamais si beau que vers la fin

    Du jour quand chaleureux oblique il rayonne.

     

    Les teintes chatoyantes qu'aux choses il donne,

    Au soir de son parcours sont comme un doux festin,

    Un régal des sens qui touche ce qu'il atteint,

    La douceur des voyelles auprès des consonnes.

     

    Je serai comme lui quand viendra mon printemps,

    Ma muse pour mon cœur encore adolescent.

    Je caresserai de mes mains et de mes mots

     

    Son être m'offrant son impensable beauté,

    Je soulignerai sa divine humanité

    Comme l'astre du soir fait le monde plus beau.