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Un rêve d'indépendance : comprenne qui pourra
Exemple parlant de sous-poème gnangnan,
Digne de la plume d'un enfant de neuf ans.
J'assume ma naïveté : ne l'ai perdue.
Qu'elles ironisent les personnes tordues ;
Je préfère mon âme au vide de la leur,
Je préfère mon cœur à l'absence de cœur.
Moi aussi je veux mon indépendance
Je ne me reconnais pas en cette France
Macronisée, laide en corps et en esprit,
Qui sacrifie tout au sale profit,
Où tout est calcul, intérégoïste,
Soumis à la raison capitaliste.
Je vais fonder un royaume où le beau,
Le respect, les sentiments amicaux,
La loyauté, la pure gentillesse
Seront les lois jolies sans que paraisse
De les écrire la nécessité :
Inutile sera de les citer
Tellement l'évidence à tous s'impose,
Légère, agréable sans vaine pose.
Pas d'argent, pas d'attente de retour :
L'on donne, parce qu'un don, c'est amour.
L'on admire les grâces de nature,
Que l'on soigne, on la sait fragile et pure.
On s'inquiète aussi de son prochain,
Toujours prêt à lui proposer la main.
Règnent le calme et l'harmonie sereine,
Où chacun est roi, où chacune est reine.
Qui m'accompagne en ce pays rêvé ?
C'est avec toi que j'y veux arriver...