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Sonnet creux
Ayant une heure à tuer, je m'astreins
À la rédaction de décasyllabes,
Fouillant en mon cerveau soumis, mon lab
Oratoire, un déraillement contraint.
Quatorze vers suffiront, sans entrain,
Pour un sonnet, nul besoin n'est de rab :
Il est plus arbuste que baobab…
Je laisse ainsi se finir mes quatrains.
Il faut asteur que les tercets j'attaque,
- « Asteur », je l'avoue, fait un peu foutraque,
Mais « à présent », « maintenant », sont trop longs
Si je veux m'en tenir à la promesse,
Je ne pouvais pas m'autoriser, n'est-ce
Pas, excès, faute contre le bon goût.