• Le petit thon, le petit thonneau,

    Se sentait mal dans sa peau,

    Ou dans ses écailles,

    Il vivait vaille que vaille :

    Le petit thonneau se sentait elle,

    Il se sentait thonnelle...

    Sa maman était une grosse thonne,

    Ielle craignait que la thonne tonne,

    Mais elle était faible, la thonne alitée,

    Elle ne pouvait que chuchoter:

    « Ce que tu me dis m'étonne,

    Dit-elle à son fils thon,

    Viens ici, papotons.

    Regarde ton papa thon,

    Et ton tonton thon,

    Ils sont thons quand

    Ils sont contents.

    Et si devenant thonne

    Tu thon bamoureux,

    D'un thon de ton goût,

    Est-ce de bon ton ?

    Se vexe thon, pour si peu ?

    ' Goûtons le plaisir fou'

    Dit-on dans ce cas-là,

    En Alaska,

    Alors ce sera

    Comme thon sur thon...

    Des préjugés les poids sont

    Tels qu'il y aura

    Retour de bas thons.

    On dira :

    'Quels secrets tait-on ?

    La thonne était thon,

    Où sont ses tétons ? »


  • Je ris quand j'entends « Pédagogie de projets » :

    Se soumettre à l'air du temps me paraît suspect.


  • Ils sont revenus, ces lépidoptères!

    Devant leur beauté, je ne peux me taire;

    Je ne sais le nom de ces papillons,

    Comment nous les hommes nous les nommons.

    Toute nomination est arbitraire, 

    Humaine volonté de possession.

    Les revoilà!


  • En France, être président,

    C'est faire le même, en pire

    (L'état de l'état empire),

    Du prochain au précédent.

     

    Celui-ci met la barre haut !

    Surtout pas le réélire :

    J'aimerais le voir moisir

    Où ? Derrière les barreaux.

     

    Quelle accusation du chef ?

    L'acte pourrait être bref :

    N'a rien fait pour la nature,

     

    A divisé les Français,

    A manqué de dignité.

    Qu'il paie pour ses forfaitures !


  • Si j'écris : je souhaite être à poil, c'est un vœu lu.