• S'il est légitime d'avoir monté Christ haut, 

    Il ne l'est guère d'être emballé par Cristo. 

    Je fais flèches de tout bois pour défendre l'Arc

    Qui ne triomphe plus. Je serai l'aristarque

    De la supercherie pour gogos, pour bobos,

    S'extasiant au pied qu'ils ont trouvé ça beau.

    Tant de tissu tendu d'un artiste têtu, 

    Alors que tant de gens sont à peine vêtus!

     


  • Le combat des gens bons contre les bas cons.


  • Ils n'emporteront pas leur haine au Paradis:

    Ce n'est la destination que je leur prédis...



  • Le microcosme professionnel que je fréquente est à l'image de l'ensemble du pays, malgré le niveau prétendument élevé, les diplômes (ou pas) ne protégeant pas de la médiocrité morale. On se laisse apeurer, dominer, on avale des couleuvres en surpoids, qu'on ne vomit pas, ou seulement en catimini. On obéit, on fait ce qu'il dit. Plutôt que de soutenir les récalcitrants, on reste dans le rang, on pense à sa peau. La solidarité, vain mot. On se place même du côté du manche, on collabore. On voit tomber, on voit partir les collègues, et l'on ne dit rien. Il est pourtant simple de révolter, de s'unir contre toute forme de tyrannie, et de mépris: le pouvoir, c'est nous qui l'avons! Mais règnent la jalousie, la veulerie. On se tait, on accepte l'inacceptable, on tolère l'intolérable. Petites vies étriquées, manipulables à souhait. Peuple mou, lâche, qui semble aimer qu'on l'insulte et qu'on l'opprime, proie idéale pour les apprentis dictateurs de tout poil. Peuple qui mérite donc ces chefs, ces pervers, ces narcissiques, ces potentats au petit pied.