• Tu ne savais pas, petit Jésus, quand tu naquis

    Qu'il y aurait Hiroshima, Nagasaki,

    Que l'homme ; assoiffé de violence et de sang

    Perpétuerait le massacre des Innocents,

    Qu'il s'en prendrait même à la Terre maternelle

    Que Dieu ton Père lui donna pourtant si belle.

    Tu ne savais, petit Jésus, quand tu es né

    Que l'on deviendrait vacciné et confiné,

    Tu ne savais pas, petit Jésus, à ta naissance

    Qu'on interdirait à d'autres enfants ta chance,

    Celle de vivre, d'acquérir des connaissances,

    En niant l'humanité en toute conscience ;

    Dieu t'envoya, dit-on, en rachat des péchés,

    Mais il semble que l’homme ne puisse s'empêcher

    De créer d'autres maux, tel le capitalisme,

    Manifestation de son mortel égoïsme.

    Sont même abandonnés tes églises, tes temples,

    La pieuse référence à ton divin exemple.

    La fête de Noël, on l'a prostituée

    Au profit : tu es encore une fois tué.

    Quand je pense qu'est prise notre belle France

    En tenaille entre L'Islam et la mécréance,

    Elle que l'on nommait « fille aînée de l'Église »,

    Je désespérerais devant l'issue promise...

    Mais l'homme est capable de tout : de génocides,

    Et de créations géniales menant au Cid,

    Au penseur de Rodin, la musique de Bach,

    Flaubert et son Emma, Lamartine et son lac,

    Et tous ces inconnus, qui font de la beauté,

    Humblement, sans souci de notoriété.

    Cependant, selon moi, plane au-dessus de tout,

    Échappant à certains humains devenus fous,

    Plus haut que la peinture ou la littérature,

    La magnificence des dons de la Nature :

    L'aile d'un papillon, le dessin d'une fleur

    Sont muets éloquents pourvoyeurs de bonheur.

    Diffuse surtout, dans toute chose, ailleurs,

    Le regard de l'aimée, ma muse et âme-sœur.


  • De la Crèche à la Croix

    Cela fait trente-trois.


  • J souhait à mes lecteurs et à mes lectrices (dans quel.le ordr.e ?) J souhait à mes lectrices et à mes lecteurs, à mes lecteurices, à mes lectriceurs, de bons fêts de Noïl pour les uns, de bonnes fêtes de Noëlle pour les autres (ou dans.e l'ordr.e invers.e). Quant à ciel.les qui ne savent pas, joyeuse Noïl ? Joyeux Noëlle ? De tout façon, de toute manière, cet.te fêt.e étant.e chrétien.ne, les post-modern.es intersectionnel.les sont.e d'autant.e moins.e concerné.es qu'il.elle.iel.le.s veulent son disparition, sa disparitionne.

    J propos un.e compromis.e, une Noëlle pour utérisées: la fille de Déesse vint.e dans la monde des femmes, ielle fut .e appelée Jésuse...

    Nota ben.e :

    Je pensais que c'était une question de genre, pas de nombre, il.

    Iel est vrai.e que certaines fonte tourner.e la monde autour de la leure (un nombril, une ombrelle?)


  • Marie était enceinte de neuf mois. Je me doutais bien que ce n'était pas de Joseph !


  • La miss à la messe se mêle à la masse,

    L'épate son vert missel qu'elle ramasse.