• Pauvres jeunes gens, qui passez des concours,

    Vous voulez intégrer des - dit-on – biznescoules

    (C'est vrai qu' « école de commerce », c'est pas coule),

    Mais savez-vous ce que cachent leurs beaux discours ?

     

    Est-ce par mimétisme ? HEC, c'est là qu'on court,

    Ou bien une autre, y apprendre comment on roule

    Les gens, et comment on manipule les foules.

    Système mortifère ! Où l'issue de secours ?

     

    Allez-vous, voulez-vous, être un de leurs rouages,

    Un instrument du capitalisme sauvage,

    Un valet de l'ignoble mondialisation ?

     

    Allez-vous, voulez-vous, oublier là votre âme,

    Usant votre énergie pour servir ces infâmes,

    Qui n'adorent qu'un dieu, qu'on appelle pognon ?


  • Eh, l'été, quelle hâte ! Attends ton tour, attends...

    Fin mars, ce n'est pas toi : c'est l'heure du printemps !


  • Que craint l'ancien paria ? De le redevenir...

    Moi qui n'ai jamais eu de passe vaccinal,

    Moi qui fus interdit de café, d'hôpital,

    De cinéma, de sport, cela j'ai dû subir,

     

    Et les accusations, faut-il y revenir ?

    Complotiste, assassin, je n'étais plus l'égal

    De mes concitoyens. Pourtant rien d'illégal

    Dans mon comportement. Pourquoi donc me punir ?

     

    Faudrait-il remercier les tyrans hygiénistes,

    Les pseudo-vertueux, les bouc-émissaristes,

    Et le premier d'entre eux, le président Macron,

     

    Qui voulut m'emmerder, le sinistre imbécile,

    Le petit prétentieux, pour qui se prenait-il ?

    Que penser des Français soutenant l'histrion ?


  • Je ne suis pas d'humeur à soutenir l'OTAN :

    Je n'aime pas ce qu'est devenu l'Occident !


  • Oh ! Les grands courageux, qui, n'aimant pas la vie russe,

    N'écoutent plus la musique de Tchaïkovski,

    Ne lisent plus Gogol, non plus Dostoïevski,

    Il furent moins téméraires OTAN du virus.

     

    Ils n'achèteront plus la marque Francorusse,

    Ne se promèneront Perspective Nevski,

    N'iront pas à Sotchi pour pratiquer leur ski,

    Oh, l'unanimité ! Les moutons font chorus.

     

    Ils s'indignent aisément quand on leur demande,

    Ils avalent tout ce que dit la propagande,

    Ils sont fiers d'être dirigés par leur héros,

     

    Pourtant ridicule dans son sweat à capuche,

    Qui n'est en fait qu'un gonflé ballon de baudruche,

    Ils en veulent encore du tyranneau !