Tous les nupessiens, toutes les nupessiennes,

Vont danser, vont danser l'insoumission,

Ils sont bons à rien, elles sont bonariennes,

D'la faute à qui donc,

D'la faute à Macrolenchon !

LFI c'est fou, c'est rouge, c'est bête,

Pour mettre la police à genoux,

Et ceux qui des pierres lui jettent

Obéissent au grand manitou...

Je l'avais bien prédit : sans Giroud cette équipe

Ne vaut rien, je l'ai depuis alors prise en grippe !

Collège Louis.e Miche.le (anciennement Notre-Dame)

Le 23 mélanchier an I

" Élève 8341, vous êtes convoqué chez le censeur. Suivez-moi. »

Je vous fais grâce ici des réactions, des descriptions, de tous ces détails inutiles colportés par une littérature réactionnaire, à visée esthétisante. Voici le discours du censeur :

« Vos camarades ont porté à ma connaissance certains propos révisionnistes, que vous avez tenus devant eux, notamment vous avez commencé une phrase par « Papa et Maman... » ; je vous rappelle que, conformément à notre règlement intérieur, visé par le ministère de la rééducation universaliste, ces vocables désuets sont désormais interdits. Vous rendez-vous compte que vous discriminez, que vous excluez, en usant de critères hétéronormés, attaques inadmissibles contre l'inclusivité. Et, pour aggraver votre cas, on vous a aussi entendu dire : « Un homme est un homme, une femme est une femme ». Je suppose que ne faites là que des répéter des propos entendus par vos parents 1 et 2. Une brigade des mœurs est en route pour les arrêter et les emmener en camp de redressement de l'esprit. Ils seront bien sûr séparés : votre parent 1 ira dans le camp des femmes, et votre parent 2 dans le camp des hommes. Quant à vous, désormais, vous rejoindrez la classe des insoumis, afin qu'on apprenne à vos débarrasser de vos stéréotypes d'un autre âge, pervers, machistes, sexistes, homophobes, racistes, grossophobes, anorexicophobes, réactionnaires, fascistes, hitlériens, antisémites, ... Vous ne pourrez sortir que muni d'une étoile noire, afin de signaler à qui vous croisera de quelle engeance vous êtes !

- Papa, on a frappé..."