• L'attente à bris de temps, la vie s'y passe souvent,

    Par ces moments latents d 'avenir retardé,

    Ces heures en langueur de projets refusés,

    Espérés, entrevus... Attendre patiemment...

     

    Viendra fatalement l'issue de ces instants :

    On ne saura jamais l'empêcher de passer,

    Ce temps brut, invincible, insensible, étiré,

    À cette allure alors dit-on heureusement ?

     

    Une traversée, une averse, un cours... Quand la fin ?

    Il faut bien, comme on dit souvent, ronger son frein.

    Le propre de l'échéance est forcément d'échoir.

     

    À l'horizon la terre, est passé le nuage,

    A retenti la cloche, et viendra le message

    De l'aimée qui dira : Je suis là, viens me voir...


  • Pour la fête du travail, on ne travaille pas...

    Pour remplacer Joseph, invoquez Saint-Dycat...



  • Au lieu de se centrer sur l'urgent, l'essentiel,

    Nos piètres gouvernants, députés ou ministres,

    Et le premier d'entre eux, de tous le plus sinistre,

    Multiplient les débats idiots ou passionnels.

     

    Montent les océans, alors doit-on dire « iel » ?

    Augmentent les degrés, les crétins s'enregistrent

    Sur tiktok, sur insta, l'on écoute des cuistres,

    Au premier desquels le fou présidentiel.

     

    Sur les écrans, sur son nombril, chacun se penche,

    Sciant ainsi consciencieusement la branche

    Où siègent mal assis l'ensemble des humains.

     

    Quand je dis « nombril »... l'obsession est plus basse,

    La mode est à l'out-trans, où de l'air vide on brasse,

    Quand la Terre se meurt, c'est-à-dire demain.