• Que t’est-il arrivé Marie D. ?

    J'eus un jour la surprise de lire une tribune dans "Le Monde" sous la plume de Marie Despléchin, critiquant vivement les Classes préparatoires sous le titre de "L'enfer des prépas". J'en fus surpris et décontenancé, car, peu d'années auparavant, cet auteur (nom masculin) était venu marrainer une promotion d'étudiants. J'écrivis alors ceci:


    Auprès de la bêtise un auteur y était…
    Avais-tu donc besoin de notoriété ?
    Que dis-je un auteur, non, autrice t’irait mieux ;
    Je te fais cadeau de ce féminin hideux
    Car un lot comme autrice dynamique fait.
    Et l’es-tu en écrivant de telles salades
    Dans une feuille de chou très sale et très fade,
    Assaisonnées avec bien trop de vinaigre,
    Tellement et tant que je te devine aigre.
    Aujourd’hui notre marraine Marie Desplé-
    Chin crache son indigne venin et déplaît.
    Que t’est-il arrivé, Marie, fus-tu payée
    Pour signer ainsi de telles billevesées ?
    Est-ce ton coeur de mère qui a réagi ?
    Est-ce bien d’une « enquête » qu’il s’agit ?
    Appartiens-tu à ce « Monde » de comploteurs
    Membres de l’élite qui s’en font contempteurs?
    Disant : « Comme j’ai su, Marie, j’ose effacer
    Pour les successeurs un avenir tout tracé.
    L’échelle que j’ai empruntée pour arriver
    Au faîte, la voilà décidément défaite.
    Du malheur soyons les acteurs et prophètes.
    Non, jeunes gens, ne devenez intelligents,
    De culture et de savoir soyez indigents.
    Et puis vous coûtez trop cher à la nation ;
    Evitez de connaître la damnation
    De « l’enfer des prépas » : pas prêts pour les prépas.
    Ce que nous avons eu, non, vous ne l’aurez pas. »
    X.H.