• Qu'en pense Gaïa ?

    Je t’accueillis, te nourris, veillai ta croissance,

    Afin que rien ne manquât à ton existence.

    Fruits de mon sein pour tes terrestres appétits,

    Beauté de mes merveilles, goûts pour ton esprit,

    J'étais ta déesse, j'entendais tes prières,

    J'étais Terre, l'eau, le vent, ton père, ta mère,

    Je conçus pour toi les grâces des animaux,

    Végétaux, minéraux, je te laissais les mots.

    L'osmose était prête, possible l'harmonie…

     

    Tu préféras écouter lui qui toujours nie

    Jalousie, quête du profit, perversités,

    Déchirèrent bientôt tes maudites cités,

    Le grand malin te fis inventer la monnaie,

    Le commerce, tu me scarifiais de plaies.

    Le sol était fertile et que fis-tu de ce don ?

    Tu ne connais pas la demande de pardon...