• Mon sonnet en x haché

    Elle est ma Tita, je suis son Bérénix,

    Elle est mon Iseut qui fait pleurer mes yeux,

    La Célimène de l'Alceste amoureux,

    Elle est l'Emma qui m'aima d'un amour fixe.

     

    Elle m'envoûta comme faisaient les nixes,

    C'est dans les larmes que se noyaient mes feux.

    C'était si bien quand nous étions tous les deux ;

    Quand on déracine je suis tel Idéfix.

     

    Pâlissaient les hyperboliques suffixes,

    Et les belles, fussent-elles de Cadix,

    Cédaient devant elle, le regard envieux.

     

    Seul maintenant je revois les temps heureux,

    Ceux des vœux joyeux, des serments amoureux,

    Espérant la retrouver avant le Styx.