• Mes Châtiments

    Tu ne diriges pas, tu écrases.

    Tu te penses puissant.

    Vide est ton cœur, vides sont tes phrases.

    Et tu te crois savant.

     

    Ne sens-tu pas ton trône qui vacille ?

    Il est déboulonnable.

    Ne vois-tu pas la lueur qui brille,

    Engeance du diable ?

     

    C'est celle de nos regards vengeurs !

    Nous goûterons ta chute

    Avec un sourire de bonheur,

    Sacre de notre lutte.

     

    Ainsi finissent les vils tyrans

    Se croyant intouchables,

    Encouragés par des courtisans.

    Leur château est de sable ;

     

    Nous sommes la marée qui avance.

    En tas s'écroulera

    Le débris de ton intempérance,

    Crime de scélérat.

     

    Parvenu régnant par le mépris,

    L'injustice, l'insulte,

    Goûte à ton tour le sort du banni,

    Souffre de ta culbute.

     

    Libres des puanteurs méphitiques,

    Nous pourrons respirer,

    Revigorés, de nouveau toniques,

    De l'erreur libérés,

     

    Nous rebâtirons pleins d'énergie,

    Débarrassés de toi,

    Dans la joie, la paix et l'harmonie,

    Du fort, du beau, du droit.