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Les aléas banals lassent... hélas
La monotonie répétitive
Toujours douloureusement avive
Cette plaie béante qui s'encrasse
Sale la souffrance aussi s'enlace
À l'âme moribonde et rétive
Criant à l'issue définitive
Son furieux refus qu'ainsi tout passe
Qu'en est-il de l'immortalité
Que sert de vainement protester
Lorsque tout s'éteint rien ne subsiste
Sont finis même les souvenirs
Et les amis à leurs lèvres tristes
Ont l'indéfinissable sourire
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Si l'on ne se fie qu'au pull,
Points à l'endroit, à l'envers,
On ne verrait que copulent
Insectes sur tapis vert.
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Lent, long, lourd, ce jour sans nouvelle d'elle...
Tristes, vides et creuses sont les heures
Où chaque sonnerie est telle un leurre :
Je me précipite, … Mais point ma belle !
Mon esprit vole de ses propres ailes,
À chaque instant la pensée d'elle affleure.
Quant à mon cœur, j'ai bien peur qu'il ne meure,
Tant présence d'elle m'est essentielle.
Tout est vain, tout est stupide et vide,
- Imagine-t-on Érec sans Énide? -
Son silence exaspère ma patience...
Il me faut être sagement stoïque,
Sinon, c'est la folie neurasthénique...
Mais, que vois-je ? … De son nom l'apparence !