• Une troisième raison

    Quand on a l'esprit critique aiguisé, il faut savoir retourner sur soi les constats que l'on porte sur autrui. Je déplore ainsi chez nombre de mes contemporains des conduites addictives. Homme -différent, certes!- parmi les hommes, je m'observe et constate que j'y cède également, notamment entre le 31 décembre 2015 et ce mois de juillet 2019: j'obéissais à cette injonction: "nulla dies sine linea", en y ajoutant "et sine bloga". Outre le fait que la diversité des rubriques pouvait donner l'impression de fautes de tonalité -mais après tout, quand on vit tout intensément, il est logique que des sentiments variés s'expriment-, des aspects de ma vie personnelle n'avaient peut-être plus à y figurer. La mission d'exutoire ayant motivé l'ouverture de lieu de parole n'ayant plus lieu d'être. De plus j'étais devenu aussi soumis à un geste pluriquotidien qui consistait à aller voir la partie "statistiques" de mon blog: combien de "visiteurs", combien de "pages lues"? 

    Je me sens aujourd'hui dégagé des obligations que je m'étais données, sans renoncer bien évidemment ni aux combats que je mène contre la bêtise et l'injustice, ni à la célébration de la Beauté et de l'Amour.

    Je salue mes lecteurs et mes lectrices bienveillants, dont Toi, tout particulièrement.