• Un pas si amant : compte à rebours d'Amour, distiques et quatrains textotés

    Nous allions nous voir, enfin !

    J'accompagnai son trajet ferroviaire d'un compte à rebours d'amour : un distique ou un quatrain à chaque heure qui passait, en m'accordant une pause pour la nuit:

    18 décembre

    X 14:02 Déclenchement du compte à rencontre
    
    Oui chaque heure est un pas, il en reste vingt- trois…
    Nous franchirons la barrière de l'octroi.
    
    Ce sera selon le train de l'inspiration,
    Si je sais ainsi couper le temps en ration.
    
    Seize heures, l'heure du goûter, reste vingt- deux.
    Ces heures avant de goûter notre être à deux.
    
    Dis, cette heure de dix- sept heures rapproche-t-elle
    Encore un peu ces amants à l'ardeur si belle?
    
    Six heures du soir, vingt heures à décompter,
    Compter à rebours pour le rendez- vous d'amour;
    Place du Concert, harmonie de sa beauté,
    Ému l'amant la voit, au- devant d'elle accourt.
    
    À dix- neuf heures reste dix- neuf heures d'attente
    Pour l'amante embrasser l'amant, l'amant l'amante.
    
    Vingt heures vint heureusement, accourcissant
    D'une heure encore ( dix- huit) le délai restant.
    
    Le vent soufflant chasse les heures défilant
    Plus rapidement pour les amants tant s'aimant;
    Dix- sept heures encore, dis cette heure en or, 
    Cette heure où sera la retrouvaille des corps.
    
    Dans seize heures sera l'impériale césure 
    De ces ardeurs. Ceux qui s'aiment se salueront
    Cette fois face à face dans la fière allure
    De ces amoureux qu'ils sont Xavier et Marion.
    
    Vingt- trois heures, plus que quinze se dit chacun
    Dans un demi- sommeil où Morphée laisse place
    À la rêverie de couleur et de parfum 
    Tous les sens en harmonie, du Concert la place.
    
    Minuit la bascule du jour et quatorze heures
    Avant l' ému sourire et les yeux dans les yeux,
    Les lèvres se trouvent en un baiser gracieux…
    Et c'en sera fini du décompte des heures…
    ...
    Nous voilà de l'autre côté de la nuit, huit
    Heures encore dans ce bel aujourd'hui.
    Chaque tour de roue du train traînant nous approche,
    Du moment où je mettrai mes mains dans tes poches…
    
    Ce n'est plus qu'une question de quelques heures,
    L'horloge acceptera de sonner quatorze heures!
    
    Sept heures après minuit, il en reste autant
    Avant que ne puissent se toucher les amants.
    
    Regarde ta montre il est déjà près d' huit heures,
    Inventons le verbe bonheurer: tu bonheures,
    Le compte à l'amour nous dit: patience, cinq tours
    D' horloge, et la tendresse écoulera son cours.
    
    Quatorze moins dix reste quatre, un, deux, trois, quatre;
    J'attends le moment béni souriant, heureux.
    Je sens chaque coup de mon cœur pour elle battre;
    Et si l'astre est absent moi je serai radieux.
    
    Plus que trois, Toi, moi et l'amour, la Trinité;
    Âme, corps, esprit, ô mon absolue beauté…
    
    Je serai un peu en retard pour le distique
    De midi, deux heures et ce sera magnifique!
    Après les mots, enfin la réalisation: C'est notre Amour, notre union, Xavier et Marion,