• Macron demande le recrutement

    D'un nombre très élevé de figurants,

    Afin qu'ils applaudissent Sa Majesté

    Devant les caméras du monde entier,

    Lors de l'inauguration des JO :

    Il veut entendre tout plein de bravos,

    Une foule unanime et bigarrée

    Louant le règne de Manu 1er,

    Tel est le projet de cet olibrius,

    Lui qui veut la guerre contre les Russes.

    Il a aussi cette demande dingue

    De faire chanter cette grande bringue

    D'Aya Nakamura, du Piaf, en plus !

    Pourquoi pas aussi les Martin Circus ?

    Car Manu 1er s'occupe de tout,

    C'est notre gourou, notre manitou.

    Il remettra des médailles lui-même :

    Maintenant tout le monde sait qu'il aime

    Tripatouiller les noirs en sueur,

    Il y en aura plein, pour son bonheur !

    On le verra s'agiter en tribune,

    Et puis, comme il est con comme la lune,

    Sur la piste du stade il descendra,

    Sous les acclamations et les hourras,

    Sniffer les lignes blanches des couloirs,

    Courir en short au milieu des sautoirs,

    En s'époumonant : I am the champion...

    On l'internera enfin pour de bon.


  • Quand on voit de plus haut la perspective change :

    Si l'on rapporte tout aux modes actuelles,

    Le jugement se perd dans du circonstanciel,

    Et l'on préfère à l'or la répugnante fange.

     

    Les tout petits esprits, ceux que rien ne dérange,

    En matière de mœurs se croient universels,

    Enfoncés dans leur temps, ils en oublient le ciel ;

    Leur nombril, leur confort, leurs droits, parfois étranges...

     

    Ces bien-pensants n'ont pas le sens de l'analyse,

    Ils veulent que leur saint progrès se réalise,

    Ils voudraient faire taire en usant d'anathèmes

     

    Les clairvoyants, ceux qui regardent de plus haut,

    Qu'ils insultent de réacs ou bien de fachos...

    L'avenir est à ceux disant à la vie « je t'aime ».


  • Il n'est pire aveugle ou pire sourd

    Que celui qui ne veut pas entendre

    Ou que celui qui ne veut de rendre

    À l'évidence ; il a les yeux gourds.

     

    On ne peut compter sur nul recours,

    On ne peut de ces gens rien attendre :

    La hache du vrai ne saurait fendre

    Ce bois dur de leur esprit si lourd.

     

    D'où leur vient cette mauvaise foi ?

    Ce goût dément du n'importe quoi ?

    Est-ce volonté de « déconstruire » ?

     

    Capacités par trop limitées ?

    Par l'idéologie habitées ?

    Ce sont des fanatiques à fuir.


  • Ils nous disent « sentiment d'insécurité »,

    Avec en sous-entendu : « Le pays est sûr »,

    De même pour les prix qui ont augmenté,

    « Mais non, ce qu'une impression, je vous assure. »

     

    Les puissants aiment tordre la réalité :

    Quand ils sont pris les deux mains dans la confiture,

    Ils refusent encor l'aveu de vérité ;

    « Mais non, vous vous trompez, par ma foi, je le jure ! »

     

    Le mensonge devient tel un sport olympique,

    On y trouve des dopés qui partout se piquent,

    On fait des analyses, et la faute est patente...

     

    Et les coupables se récrient : « Mais j'ai tien fait ! »,

    Comme si les paroles remplaçaient les faits,

    Mais ceux-ci sont têtus ; tonton n'est pas ma tante !


  • Si tu parles droit, vrai, il faut que tu t'excuses,

    Que soit ton repentir, dicté par la police

    De la gauche pensée, que l'infernal calice,

    Tu le boives jusqu'à la lie lorsqu'on t'accuse.

     

    Sévissent les censeurs, dont le zèle ne s'use,

    Accusateurs publics, il faut bien qu'ils sévissent

    Devant la liberté : leur fonction, leur service

    Est de punir, de châtier quiconque en abuse...

     

    Leurs opinions, tordues, si je puis me permettre,

    Sont les seules qu'il est autorisé d'émettre ;

    L'évidence et le bon sens sont leurs ennemis.

     

    Ils sont obsessionnels, et pleins d'intolérance,

    Surtout quand on signale leurs incohérences,

    C'est qu'ils sont adeptes d'une idéologie...





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