• J'assiste spectateur aux pénibles prémisses

    D'un drame artificiel dont la fatale issue

    Se dessine déjà dans mes pensées déçues :

    La machine infernale entame le supplice.

     

    L'humanité court vers l'ultime sacrifice,

    Entraînée par des chefs pervers et corrompus,

    Instruments de Satan, jamais du mal repus :

    Nous voici maintenant sur la pente qui glisse.

     

    On ne peut que freiner la méchante tendance.

    Où est donc la sagesse ? Est-elle sans puissance ?

    Dans mon pays sali, c'est un dément qui règne,

     

    Dont la stupidité, mêlée au narcissisme,

    Pourrait mener le monde au pire cataclysme...

    Il faudrait pour un bien écraser cette teigne.


  • Ils sont naïfs, malgré leur grande intelligence,

    Ils sont soumis devant tout ce qu'on leur fait croire,

    Manipulés, ils sont incapables de voir

    La vérité: ils ignorent leur ignorance.

     

    Aux médias officiels, ils font toute confiance,

    Pris au piège comme les alouettes au miroir,

    Ou ceux de la caverne au réel illusoire,

    Bernés, trompés, se fiant aux fausses apparences.

     

    Quand j'essaie d'expliquer qu'il y a tromperie

    À ces gens aveuglés, perclus d'aprioris,

    Ils préfèrent leur erreur, c'est bien plus confortable.

     

    Ils croient que je délire, et parlent de complot,

    Mais je m'informe, moi, par des canaux fiables,

    Loin de la propagande experte des plateaux.


  • Ils sont vicieux, pervers, salement amoraux,

    Mais ils ne veulent pas surtout qu'on les dérange,

    Donc en communautés se groupent, se rangent,

    Se disant victimes ils geignent à tout propos.

     

    Et quand on les dénonce ils inventent des mots,

    Ils sont accusateurs quand cela les arrange :

    Leur laid suffixe phobe est d'un usage étrange,

    Étiquette commode envers les gens normaux.


  • Dans un monde normal, les gens pourraient penser

    Au printemps arrivant, aux lectures à faire,

    Aux plantes à planter, aux graines à semer,

    Chacun pourrait vaquer à ses petites affaires.

     

    Dans un monde normal, on irait visiter

    Les amis, les voisins, la montagne ou la mer,

    Et l'on demanderait « comment va la santé ? »

    On se promènerait, content, le nez en l'air.

     

    Mais il règne un climat saturé d'inquiétude,

    L'esprit est occupé, gêné dans ses habitudes :

    C'est la peur inculquée, toujours entretenue,

     

    Savamment orchestrée par des médias complices.

    Le fou de l'Élysée, crapule reconnue,

    Voudrait nous emmener tout droit au précipice.

     

    Il se voit chef de guerre, et de lui-même imbu,

    L'histrion joue très mal, il veut qu'on obéisse

    À ses folles lubies de gamin mal foutu.

     

    Pour cacher son bilan, il faut qu'il divertisse

    Le peuple méprisé qui l'a pourtant élu,

    Ce paltoquet vicieux, ce freluquet jocrisse.


  • Si vous les laissez faire, alors vos chers enfants

    Seront crétins, obèses, stupides, obsédés sexuels,

    Arrogants, wokisés, incultes, ils diront « iel »,

    Ou tués en Ukraine aux vœux du président.





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