• Muse n'est pas musée

    Ton silence causera le mien.

    Coupable seras-tu de priver

    De mon génie l'univers entier

    Quand tu auras coupé notre lien

     

    Si tu te tais, toi têtue, eh bien,

    Si tu ne joues plus à titiller

    Mes mots émus des tiens envoyés,

    Si je te perds, il ne me reste rien.

     

    Il me faut une muse qui m'aime,

    Sans elle et sans aveu le poème

    Ne saurait redevenir naissant.

     

    Comment donner forme à des soupirs

    Qui seulement des larmes m'inspirent.

    Sans ta voix je me sens impuissant.