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Par Hixache le 24 Août 2018 à 10:24
« Tu nous promets la vie éternelle,
Mais l'éternité c'est ici-bas.
Cette vie qu'on ne mérite pas,
Peux-tu vraiment dire qu'elle est belle ?
Tous les jours absence d'étincelle,
Faire et refaire les mêmes pas,
Et tous les hommes font comme moi,
La différence n'est que d'échelle.
« Souffre, homme, dis-tu, ta récompense
N'est pas sur la terre de souffrance,
Elle est aux côtés de Dieu mon Père. »
Fallait-il pour autant ces malheurs
Ou pire les instants de bonheur ?
Je crois que je joue à qui perd perd...
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Par Hixache le 23 Août 2018 à 10:06
L'ennemi de Jésus, c'est Sisyphe.
Le fils de Joseph croisa un jour
L'homme au rocher, qu'il roulait toujours,
Si j'en crois l'évangile apocryphe.
L'échange verbal entre eux fut vif ;
« À mon appel ne reste pas sourd,
Homme affligé dont le cœur est lourd,
Le désespoir te tient dans ses griffes. »
« Viens plutôt pousser à ma place ;
Tes vains discours me laissent de glace :
Ma vie n'est qu'une bête agitation,
Qu'il me faut sans cesse répéter,
Symbole de toute l'humanité,
C'est l'éternelle malédiction. »
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Par Hixache le 22 Août 2018 à 10:02
Elle est loin pas loin je la sens
Si j'ignore ce qu'elle attend
Pour manifester sa présence
Je connais cependant la chance
D'être par elle visité
Quand il lui plaît d'être écoutée
Parfois drôle parfois grave elle a
Des bizarreries de diva
Soit lourde soir primesautière
Elle a de variés caractères
Sa grande sensibilité
S'exprime par divers côtés
Satirique ou désespérée
Haineuse ou pleine d'amitié
La sensation est une chose
Mais la dire elle vient elle ose
Elle souffle des mots que je pose
De tous les tons du noir au rose
Courent les phrases sur la page
Les analogies les images
Se transforment en poésie
Je relis et je suis surpris
J'apprécie ce qui est écrit
La muse a guidé mon esprit
Je souris et lui dis merci
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Par Hixache le 19 Août 2018 à 18:01
Vanitas vanitatchoum
Va nicher dedans l'éther
Nuée cura te ipsum
Tes poumons expectorèrent
Ton cœur qui fit badaboum
Oubli des pieds pour la terre
L'âme s'élève sans groom
Hors des ressorts délétères
L'ascension que je dis
Défit les défis confits
Confuse guerre des fées
Étriquées carabossées
Mirent par chaos les rosses
Au tapis des vanités
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Par Hixache le 18 Août 2018 à 08:56
Il fallait saisir la chance quand elle était
Double triple décuple chance Il t'attendait
Tout vous unissait dans un même élan d 'Amour
Les signes étaient clairs ils diffusaient toujours
Le même message certain de l'évidence
Ton cœur et le sien malgré la dure distance
Connaissaient le même douloureux manque cruel
Tous deux dans l'impatience du prochain appel
Vous aviez l'Amour bavard ému et hardi
Vous écourtiez la part de sommeil de la nuit
Sur vos claviers vos doigts sûrs allaient et venaient
L'œil fasciné sur l'écran, l'oreille aux aguets
Vous éprouviez tous deux pour la première fois
L'Amour le désir le manque et le désarroi
Si l'autre trop longtemps était silencieux
Mais quel bonheur simple intense et délicieux
Quand cessait le silence et reprenait la danse
Des mots des je t'aime et des douces confidences
L'idylle idéale développait ses voiles
Vos cœurs à l'unisson s'approchaient des étoiles
Ils n'avaient jamais battu de cette façon
Comme si montait du fond de l'âme un frisson
Vous vous décriviez l'identique volupté
Que l'un et l'autre ressentaient de son côté
Tu dessinais avec lui des projets communs
De l'avenir provenaient saveurs et parfums
Nous nous marierions un quinze août lui disais-tu
Il fallait juste de la patience Il en eut
Les ennemis de votre Amour firent douter
Ton sentiment vrai ta certitude d'aimer
Tu essayas dix fois de mettre un point final
À ce nœud fou sublime magique et fatal
Le plongeant chaque fois dans un tel désespoir
Qu'il en était pantelant pleurant et hagard
Tu décidas un jour de n'y plus revenir
Tu parvins douloureusement à t'y tenir
Pour te sentir moins coupable tu l'accablas
De reproches que l'amant ne méritait pas
Il est certains êtres qui pour tenir debout
Pour éviter les regrets pour qu'ils ne s'avouent
La dure erreur commise et le mal accompli
En torturant les ressources de leur esprit
Attribuent injustement à l'autre leurs fautes
Qui donc dans l'harmonie commit les fausses notes
Au fond de toi il est une petite voix
Que tu étouffes pour éviter les pourquoi
Elle te souffle au creux de l'âme élan discret
Il fallait saisir la chance quand elle était
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