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Par Hixache le 28 Mai 2020 à 20:27
Nous communions sous les deux espèces
L'espace et le temps
L'espace du temps
Le temps de l'espace
Nos indéfectibles ennemis
Sans qui
Rien ne serait possible
Cependant
Comme une flèche sans cible
C'est le lolo de l'humanité
C'est la loi de vie facturée
C'est affreux de banalité
Cruelle nécessité
Avenir incertain
Projets à portée demain
Viendras-tu ma belle
Tel est l'appel
Que je lance flamme
À tu et à Toi
Toi La femme
Vie en dents de si
Des si d'aimants
Qui dira ce que veut dire
Un si d'amant
Un si tu veux si tu peux
En suspension
Entre un oui et un nom
Tout mon être
Dépend d'un peut-être
Quel sera mon heur
Oh oui l'autre si
À quelle heure
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Par Hixache le 27 Mai 2020 à 20:19
L'espoir
De voir
Ta personne
Me redonne
Tout mon allant
Un pur élan
Vers la perspective
Forte et positive
J'imagine déjà
Toi ma belle en mes bras
Sur tes lèvres au sourire
Gracieux disant le désir
Je déposerai doucement
Les miennes en te murmurant
Je T'aime ma belle amie je T'aime
Il est fini ce temps de Carême
Au vilain nom de confinement
Que nous supportâmes patiemment
Approche mon Amour que je T'embrasse
Que je sente notre frisson qui passe
Nos yeux jumeaux disent la même émotion
Nos gestes retrouvent le même unisson
Se referme enfin la parenthèse maudite
Je me vois déjà qui vers Toi me précipite
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Par Hixache le 26 Mai 2020 à 20:42
Le vent agite les feuilles des peupliers,
Il rafraîchit l'air lourd, donne du mouvement
Aux herbes ondulant sous son commandement,
Et rend tout plus vivant au souffle irrégulier.
Sollicitant les sens, il est mobilité,
Mais ne se perçoit que par ses effets mouvants...
Qui peut dire se vantant moi j'ai vu le vent ?
Il est vain de lui de lui prêter quelque volonté.
Car il est agi, ainsi que lui-même agit :
À d'autres forces invisibles est soumis.
Commander, obéir, tel est le lot commun.
Leurre d'autorité... Certains se croient puissants
Parce qu'ils brassent de l'air, tels des moulins à vent.
Vanité ridicule de l'égo défunt.
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Par Hixache le 23 Mai 2020 à 20:09
Les cris vains de l'écrivain
Ne sauraient dire combien
Les mots dits manquent aux maux
Tant est tentant de traduire
En mots l'envie de maudire
La vie viciée des cerveaux
Le dégoût des goûts du temps
Tels des égouts dégoûtants
Où se repaissent paresse
Et fatuité des farauds
Il attend que disparaissent
Les crimes comme idiotie
Mêlant en méli-mélo
L'impair et l'impéritie
Les écrans sont craints des crânes
Affalés des céphalées
L'attente comme sœur Anne
Et ne savoir où aller
Finie la faim de la fuite
Pareille sera la suite
En mal majeur à la clé
D'amour et de beauté bigame
Accès à l'unité d'âme
Elle est si belle l'Aimée
Tant aimée la désirée
Duo de l'Amour en chœur
Chant de tendresse et douceur
Mélodie qui vient du cœur
Entre caresse et ferveur
Être un et deux à la fois
C'est Toi c'est moi c'est l'émoi
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